«Presque le plein emploi» à Trois-Rivières, Le Nouvelliste

«Presque le plein emploi» à Trois-Rivières

Marc Rochette, Le Nouvelliste, 1er décembre 2017

Trois-Rivières — Manque de cuisiniers provoquant la fermeture de restaurants, 200 emplois disponibles en technologies de l’information, 800 postes offerts sur trois ans en transformation alimentaire, mission de recrutement à l’international. Voilà autant de manchettes récentes sur la pénurie de main-d’œuvre en région. Et alors que les initiatives se multiplient pour y remédier et que l’embauche se veut difficile dans plusieurs domaines, les chiffres publiés vendredi par Statistique Canada viennent confirmer le phénomène actuel.

www.lenouvelliste.ca/affaires/presque-le-plein-emploi-a-trois-rivieres-4f33e5fc3ee71b755dc6755b0c8ba969?utm_campaign=lenouvelliste

Le pot n’a pas sa place à côté du vin, Le Nouvelliste

Le pot n’a pas sa place à côté du vin

Brigitte Trahan, Le Nouvelliste, Le dimanche 26 août 2017

Trois-Rivières — À l’écouter parler avec passion des vins et de leurs terroirs, des bières de spécialité qu’il prend plaisir à découvrir au fil de ses voyages à l’étranger, des cigares luxueux qu’il a dégustés en bonne compagnie et de la cave à vin qu’il aimerait posséder en France (s’il pouvait téléporter par magie les bouteilles au Québec!), on comprend pourquoi Frédéric Laurin croit que la Société des alcools du Québec ne devrait pas vendre de cannabis légalisé dans ses succursales d’alcool.

www.lenouvelliste.ca/affaires/le-pot-na-pas-sa-place-a-cote-du-vin-fc748addfdefc45c04ab5a243305b30a

La culture et les arts: Vecteurs de développement et de diversification économique

La culture et les arts: vecteurs de développement et de diversification économique

La culture et les arts: vecteurs de développement économique régional

La culture et les arts: Vecteurs de développement et de diversification économique

Ma présentation au colloque Les Arts et la Ville sur l’impact des arts et de la culture sur le développement socio-économique des régions.

Présentation Powerpoint, cliquez ici: Culture et développement économique (Juin 2017).

Et mon article dans Le Nouvelliste, 30 décembre 2017

Les arts, la culture et la beauté: étonnants moteurs du développement économique pour la Mauricie

Le monopole de la SAQ a-t-il encore sa raison d’être? | Faut pas croire tout ce qu’on dit |Michel Lacombe ICI Radio-Canada Première

Le monopole de la SAQ a-t-il encore sa raison d’être?

Radio-Canada, Faut pas croire tout ce qu’on dit, le samedi 29 avril 2017

De sondage en sondage, on confirme que les Québécois remettent en question le monopole de la Société des alcools du Québec (SAQ). Cela va de la privatisation pure et simple à des accommodements pour permettre une plus grande liberté dans l’importation et la vente de l’alcool. Quels sont les avantages et les inconvénients de maintenir la SAQ telle qu’elle est actuellement? Michel Lacombe en discute avec ses invités.

Invités :

Germain Belzile, chercheur associé senior au Département des interventions liées à l’actualité à l’Institut économique de Montréal (IEDM) et maître d’enseignement au Département d’économie appliquée à HEC Montréal

Frédéric Laurin, professeur en économie à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et auteur du livre Où sont les vins?

Alexandre Joly, président du Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ

Jessica Harnois, sommelière et animatrice, présidente de Vin au féminin et de Savori expert en cours et animations de vin, et coauteure du guide Un Sommelier à votre table 2, préside en fin de semaine le Salon international des vins et spiritueux de Québec.

Jacques Nantel, professeur de marketing à HEC Montréal et spécialiste du commerce de détail

http://ici.radio-canada.ca/emissions/faut_pas_croire_tout_ce_qu_on_dit/2016-2017/chronique.asp?idChronique=434001

SAQ: Les québécois en majorité favorables à une ouverture. Voici pourquoi.

Selon un sondage Léger, commandé par l’Institut économique de Montréal (IEDM), 71% des Québécois se disent d’accord pour que des commerçants indépendants (des cavistes, petites boutiques ou des restaurateurs par exemple) puissent importer librement les vins et les vendre directement aux consommateurs, sans être obligés de passer par la SAQ.

Je m’en réjouis!

Comme vous le savez, il y a plusieurs années que je propose une telle ouverture du marché des vins et des alcools au Québec. La proposition consiste à permettre un peu de concurrence, en laissant la SAQ telle qu’elle est maintenant. Elle ne serait tout simplement plus un monopole.

Pourquoi? Quatre grands motifs :

  • Baisse des prix. Les prix du vin au Québec sont parmi les plus élevés au monde. C’est parce que la SAQ applique une marge brute de 145% en moyenne, en plus de la TPS, TVQ, taxe d’accise et taxe spécifique sur l’alcool. C’est énorme! Un peu de concurrence va contribuer à faire baisser les prix.
  • Incitation à baisser les coûts. Le rapport de la vérificatrice générale du Québec et une de nos études (« Monopole Inc. » rédigée avec le chroniqueur de vin Yves Mailloux et l’économiste Paul Muller) démontrent que la structure de coûts de la SAQ est très élevée. En particulier, ces études signalent que la société d’État négocie très mal les prix auprès des producteurs. Étant l’un des plus gros acheteurs de vin au monde, elle dispose pourtant d’un très grand pouvoir de négociation pour obtenir des rabais pour ses achats en gros. En comprimant les coûts, elle pourrait compenser en partie la baisse des prix pour maintenir son profit. Les pressions des concurrents vont l’obliger à devenir plus responsable en matière de coûts.
  • Une plus grande diversité de produits. La SAQ offre un très grand nombre de produits, de différents pays. Mais la diversité de vins et d’alcool dans le monde est tellement plus riche et intéressante que l’offre de la SAQ. On peut simplement penser aux vins de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, quasi absents des étals de la SAQ. Mais aussi aux quelques 1000 bières belges ou l’incroyable diversité de whiskys non disponibles au Québec. L’ouverture permettrait aux consommateurs intéressés par toute la diversité du monde d’avoir accès plus facilement à ces produits sans que la SAQ ne vienne faire le goulot d’étranglement. Chaque boutique de vins et d’alcools voudra se distinguer de la SAQ en ayant sa propre gamme de produits et ainsi établir sa niche dans le marché. Conclusion : la concurrence permet d’avoir plus de diversité de produits au Québec.
  • Un service à la clientèle plus connaisseur et plus porté sur la découverte. Le service à la clientèle de base à la SAQ est excellent. Nous sommes toujours accueillis avec un sourire et les employés sont toujours disponibles pour nous servir. Mais la très grande majorité des employés de la SAQ ont peu ou pas de formation en vin. Et trop souvent, on nous conseille le gros « blockbuster » du vin (le gros vendeur provenant d’une multinationale) plutôt que les produits venant de petits producteurs typiques qui sont beaucoup plus intéressants. Encore une fois, la concurrence va amener les petites boutiques à offrir un service beaucoup plus personnalisé et connaisseur.

Pour vous donner une idée de ce qu’est un caviste et du plaisir d’un service plus plus personnalisé et connaisseur dans le domaine de l’alcool, voir mes petites capsules vidéo ludiques sur des cavistes de bières, de whiskys et de vins en Europe: http://leplaisirdescavistes.ca/

Nul besoin de privatiser la SAQ ou de l’abolir. Tout cela peut se résoudre par la concurrence.

Je suis heureux de constater que l’IEDM reconnaît qu’il n’est en effet pas utile de privatiser la SAQ pour atteindre ces objectifs.

Les Québécois sont attachés à la SAQ malgré ses défauts. Ils apprécient le fait d’avoir une succursale à proximité. La société d’État a une image forte auprès des consommateurs. Elle est présente dans les festivals et les événements culturels. Elle rapporte aussi un milliard de dollars par année au gouvernement du Québec.

Aussi, le réseau de la SAQ est présent partout au Québec, avec 400 succursales sur l’ensemble du territoire. Le maintien de ce réseau est important afin d’assurer une diversité de produits dans toutes les régions du Québec, et pas seulement dans les grands centres.

Les Québécois se montrent donc en majorité très réticents à sa privatisation.

Mais l’engouement et le niveau de connaissances des Québécois envers le vin et les alcools sont tels qu’ils réalisent aujourd’hui que la SAQ ne suffit plus à satisfaire leurs exigences. Ils souhaitent donc un peu plus de flexibilité afin d’avoir de meilleurs prix, plus de diversité, plus de découvertes étonnantes et un service plus personnalité. C’est ce que ce sondage Léger nous indique.

C’est une proposition qui est politiquement raisonnable et facilement applicable. On espère maintenant que le gouvernement sera à l’écoute des consommateurs…

PS : Voici pour le gouvernement ma proposition graduelle de projet-pilote, avec l’ouverture d’un tout petit nombre de cavistes.

Une station Honoré-Beaugrand-UQTR?

L’administation de l’UQTR aurait transmis une demande au Gouvernement du Québec pour que la station de métro Honoré-Beaugrand à Montréal soit renommée Honoré-Beaugrand-UQTR.

Une pétition circule en ce moment en appui à de ce projet: https://fr.surveymonkey.com/r/metroUQTR

L’UQTR fait valoir que cinq universités ont déjà une station de métro à leur nom, y compris le principal compétiteur de l’UQTR, l’Université de Sherbrooke qui est située à 180 km de Montréal. L’objectif du projet serait d’apporter une plus grande notoriété à l’UQTR qui attire de plus en plus d’étudiants résidant à l’Est de la région métropolitaine de Montréal (Repentigny, l’Assomption par exemple). La station Honoré-Beaugrand serait privilégiée parce qu’elle est justement située à l’extrémité est du réseau.

 

 

 

 

 

 

 

 

POISSON D’AVRIL!!!!

Dépenses en éducation : un retard de 1,5 milliards de dollars à rattraper!

Selon le journal La Presse (lundi 27 mars), le gouvernement du Québec annoncera probablement un réinvestissement de 600 millions de dollars en éducation et en enseignement supérieur cette année lors du discours du budget demain mardi, et une augmentation substantielle de ces dépenses pour les deux années suivantes. C’est une excellente nouvelle pour le monde de l’éducation et pour le Québec!

Mais ne nous laissons pas aveugler par la valse des millions, il s’agit en fait d’un rattrapage pour combler le trou délibérément créé par l’austérité budgétaire des trois dernières années.

Si on exclut les années d’austérité, les dépenses en éducation/enseignement supérieur ont connu une croissance moyenne de 2,8%, tel que le montre le tableau 1. Heureusement, cette croissance a presque toujours été plus forte que l’inflation, ce qui est fondamental pour au moins couvrir l’augmentation des coûts d’opération du système (salaires, fournitures, etc.).

Croissance des dépenses en éducation enseignement supérieur

Mais, en 2014-2015, la croissance des dépenses en éducation/enseignement supérieur n’était que de 1,8%. Encore pire, ce poste budgétaire a connu un sérieux coup de hache de 0,14% en 2015-2016, soit 69 millions de dollars en moins.

Que serait-il passé sans cette austérité budgétaire? Prenons une hypothèse conservatrice d’un taux de croissance de 2,1% dépenses en éducation/enseignement supérieur, soit le taux le plus faible du tableau 1 hors période de compression. Dans le tableau 2 ci-dessous, la ligne rouge indique l’évolution estimée des dépenses d’éducation / enseignement supérieur en supposant ce rythme de 2,1% annuellement.

Évolution des dépenses en éducation enseignement supérieur

La ligne bleue montre l’évolution réelle, incluant le réinvestissement prévu dans le budget de demain, soit une augmentation substantielle cette année de 4%, puis une croissance de 3,5% pour les deux années suivantes.

On voit clairement les effets des compressions budgétaires entre 2014 et 2016. Une grande partie du réinvestissement servira donc essentiellement à combler les coupures passées.

Par contre, si le gouvernement maintient effectivement un rythme de croissance des dépenses en éducation/enseignement supérieur de 3,5% de 2018 à 2020, nous aurons alors un investissement net positif, c’est-à-dire du nouvel argent supplémentaire pour le système.

Si le gouvernement accorde autant d’importance à l’éducation, pourquoi toutes ces restrictions budgétaires de 2014 à 2016, si c’est pour finalement faire un rattrapage? N’aurait-il pas été mieux de maintenir un taux de croissance raisonnable des dépenses plutôt que d’affaiblir dangereusement notre système d’éducation et devoir réparer les pots cassés par la suite?

En fait, je soupçonne le gouvernement actuel de ne pas avoir priorisé l’éducation au départ de leur mandat. Les dépenses en éducation / enseignement supérieur se maintiennent année après année à 25% des dépenses de programmes du gouvernement, même pendant les années de restrictions budgétaires. Ce qui signifie qu’en 2015-2016, il y a eu des coupures nettes en éducation, mais aussi dans le budget total du gouvernement, si bien que le ratio est resté à 25%.

Par conséquent, si le gouvernement avait voulu démontrer son intérêt prioritaire pour l’éducation, il aurait fallu couper encore davantage dans d’autres postes budgétaires, dans un contexte de compressions budgétaires, afin de maintenir le niveau d’investissements dans le réseau.

Dans un monde globalisé et concurrentiel, le développement économique du Québec repose sur l’innovation, les compétences et la formation de la main-d’œuvre. C’est pourquoi l’éducation est une carte maitresse pour assurer la prospérité du Québec.

Et c’est d’autant plus vrai en ces temps de post-vérités trumpesques, car c’est toute notre démocratie qui dépend de la capacité de chaque individu de comprendre le monde qui l’entoure.

C’est pourquoi ce réinvestissement du gouvernement de Philippe Couillard en éducation, qui arrive peut-être tardivement, reste véritablement salutaire!

Analyse twitter du budget du Québec 2017

Rendez-vous mardi 28 mars dès 16h10 pour mon analyse twitter en direct du budget du Québec 2017.

Pour mettre la table, je vous invite à lire mon nouveau Blogue économique qui porte sur le réinvestissement prévu en éducation: « Dépenses en éducation : un retard de 1,5 milliards de dollar à rattraper! »

 

La Mauricie + Rive Sud au cœur de la grappe transport électrique et intelligent

Source: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1023270/grappe-industrielle-vehicules-electriques-intelligents-dominique-anglade-alexandre-taillefer

Le gouvernement du Québec vient d’annoncer la mise sur pied d’une grappe industrielle pour le développement du transport électrique et intelligent. Un comité présidé par Alexandre Taillefer, président du conseil d’administration de Téo Taxi, présentera un plan d’affaires à cet effet.

Source: affaires.lapresse.ca/economie/transports/201703/20/01-5080418-quebec-creera-une-grappe-pour-le-transport-electrique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers

Il se trouve que la Mauricie + Rive Sud est au cœur de cette grappe, avec l’existence d’un créneau porteur en technologies vertes très dynamique, composé de:

♦ Deux producteurs de bornes pour véhicules électriques:
AddÉnergie
Elmec

♦ Des fabricants de véhicules intelligents:
Kongsberg Automotive
Movex

♦ Des centres de recherche liés à ce secteur:
– l’Institut de recherche sur l’hydrogène de l’UQTR
– la Chaire de Recherche du Canada sur les Sources d’Energie pour les Véhicules du Futur de l’UQTR
– l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) à Shawinigan
– le Centre National en électrochimie et en Technologies environnementales (CNETE)
– le Centre d’excellence en efficacité énergétique (C3E)
– la Chaire de recherche industrielle en bioéconomie et bioénergie régionale de l’UQTR
– le CCTT Innofibre (CÉGEP de Trois-Rivières) et son parc d’équipements pilotes pour la conversion thermique de la biomasse

♦ De nombreuses entreprises du secteur des bio-énergies, dont:
BioÉnergie La Tuque
BRQ Fibre et Broyure
Dyn Ergen Bio Diesel
Airex Énergie
Combustion Expert – systèmes de combustion à biomasse:

♦ Et plusieurs autres entreprises dans le domaine des technologies vertes.

Une table de concertation des entreprises en technologies/énergies vertes est déjà en action pour accélérer le développement du secteur, un projet de GROUPÉ – Le Partenariat économique Mauricie-Rive Sud, qui est un large regroupement d’entreprises de la région visant à stimuler son développement économique.

La Mauricie a toujours été historiquement une région liée à l’énergie, tel que le témoigne la Cité de l’énergie de Shawinigan. C’est d’ailleurs à Shawinigan qu’on a produit pour la première fois en Amérique du Nord de l’hydro-électricité.

La région est maintenant en processus de diversification industrielle, basé sur le développement de nouveaux secteurs porteurs et de l’entrepreneuriat. L’émergence d’un créneau en technologie verte dans la région puise ses racines dans son passé industriel.

Il ne serait donc pas déraisonnable d’imaginer la Mauricie comme choix de localisation du siège de l’organisme et/ou du centre de recherche administrant cette grappe.  Ceci permettrait de reconnaître les expertises de la région, dans le cadre d’un projet mobilisateur et important pour l’ensemble du Québec et pour le futur de la planète.