L’importance du réseau pour les petites entreprises, Journal Les Affaires

L’importance du réseau pour les petites entreprises

« L’exemple de GROUPÉ Mauricie + Rive-Sud illustre plus largement l’importance du maillage pour les petites entreprises ». Un article sur Groupé Mauricie + Rive-Sud dans Les Affaires!

Kévin Deniau, Les Affaires, 19 Octobre 2019

L’importance du réseau pour les petites entreprises

ENTREPRENEURIAT: L’APPORT DES TPE. Plutôt que de laisser filer de trop grosses occasions, des TPE travaillent en équipe.

C’est l’histoire d’une région qui a appris à travailler de manière collective. En Mauricie, beaucoup d’entreprises sont nées pour répondre aux besoins des grands donneurs d’ordre locaux, comme les papetières ou les alumineries. Toutefois, l’«ancienne mentalité, c’était de ne pas se parler, car on était tous des adversaires», témoigne Joaquim Blanchette, directeur général de l’entreprise familiale Hydrexel, spécialisée dans la fabrication d’équipements industriels sur mesure.

Un modèle qui semblait être à bout de souffle. «Une quinzaine d’indicateurs socioéconomiques classaient la Mauricie dans les derniers rangs du Québec», raconte Frédéric Laurin, professeur d’économie à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et chercheur à l’Institut de recherche sur les PME (INRPME)

Élection Canada 2019 par thème

Évaluation et comparaison par thème

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Thème Équilibre budgétaire

 

 

 

Équilibre budgétaire


 

♦ Déficits. Ne propose pas de retour à l’équilibre budgétaire, mais plutôt des déficits « stables » oscillant entre 12 milliards $ et 18 milliards $ annuellement

♦ Transferts. Hausse des transferts en santé et en éducation aux provinces.


Les Conservateurs planifient un retour graduel à l’équilibre budgétaire d’ici 5 ans, essentiellement en réduisant l’aide étrangère, ainsi que le niveau de subventions aux entreprises, et en coupant dans les dépenses d’infrastructures et d’autres mesures du budget libéral de 2019, et en espérant réaliser des gains d’efficience dans l’appareil gouvernemental.

Enfin, un parti qui montre un peu de rigueur budgétaire! Mais les Conservateurs promettent beaucoup de dépenses qui ne sont pas très utiles ou structurantes (voir l’ensemble de mon analyse ci-dessous), mais ils souhaitent couper dans des dépenses nécessaires, notamment les infrastructures (en maintenant ce qui a déjà été annoncé cependant). Le Canada accuse un retard important dans la rénovation et le développement de ses infrastructures. C’est crucial pour le développement économique. Aussi, je me méfie toujours d’un parti qui promet des « gains d’efficience » dans être plus précis dans ce qu’il souhaite mettre en œuvre comme coupures. Ce sont souvent des économies qui finissent par ne pas se réaliser en bout de compte…

Aide étrangère. Réduire de 25% les dépenses en aide étrangère. Les sommes coupées seront celles présentement envoyées à des pays à revenu moyen ou élevé et à des dictatures hostiles.

♦ Réduction subventions aux entreprises : réduction de 1,5 milliards des subventions aux entreprises.

♦ Adopter une Loi sur l’équilibre budgétaire. Exiger que le gouvernement fédéral maintienne un budget équilibré une fois le déficit éliminé.

♦ Compagnies de tabac. Faire payer les compagnies de tabac pour les campagnes antitabac.


♦ Déficits. Les libéraux prévoient la poursuite des déficits jusqu’en 2023-2024. Selon les prévisions du directeur parlementaire du budget, le déficit serait de 11 milliards en 2013-2024, mais s’élèverait à 21 milliards si on ajoute les nouvelles dépenses prévues par le programme électoral.

 Voilà une proposition inacceptable1) en cette période de forte croissance économique, un gouvernement devrait naturellement se diriger vers un surplus budgétaire (hausse automatique des revenus de taxes et d’impôts, baisse automatique des dépenses). S’il est dans le rouge dans ces conditions, c’est qu’il dépense BEAUCOUP!!! 2)  si l’essentiel du déficit sert à réaliser des investissements structurants, avec un rendement clair sur le développement économique et social du pays à long terme, alors je suis d’accord. Mais le déficit servira surtout à financer toutes une série de petites mesures sans effet structurant à long terme… 3) un gouvernement responsable devrait présenter un plan de retour à l’équilibre ou de la gestion de la dette s’il souhaite multiplier les déficits de cette façon…


Nous n’avons pas encore le cadre financier du NPD, mais ils mentionnent ceci : « En tout temps, nous gérerons la dette et les déficits de façon responsable, en empruntant au besoin pour défendre les services sur lesquels les Canadiennes et Canadiens et leurs familles comptent, et en cherchant à atteindre l’équilibre lorsqu’il est prudent de le faire ».  C’est très vague…


Le PV prévoit une réduction graduelle du déficit jusqu’en 2022-2023, puis des petits surplus budgétaires par la suite.

Abolir les subventions aux entreprises.


 
Thème Impôts et taxes

 

 

 

 

Impôts et taxes


 

 
♦ Imposition gains en capital. Porter le taux d’inclusion des gains en capital à 75 %.

♦ Paradis fiscaux : lutter contre les paradis fiscaux.


♦ Réduction d’impôt. Taux d’imposition pour les revenus inférieurs à 47 630 $ diminuera de 15 % à 13,75 %

♦ Taxe carbone. Abolition de la taxe carbone.

Quelle mauvaise idée! La très grande majorité des économistes confirmeront que c’est de loin le meilleur outil économique pour lutter contre le réchauffement de la planète, de la façon la plus efficace et la plus directe possible. C’est une taxe incitative, qui a pour but de modifier les habitudes de consommation et de production, et non pas de gonfler les revenus du gouvernement puisque ces recettes de taxe entièrement retournées aux entreprises et consommateurs. La taxe carbone servira notamment à financer des nouvelles technologies vertes et appuiera les entreprises dans leur processus de transition énergétique. Je ne prends ici position pour le Parti libéral. Je défends les principes économiques d’une taxation verte, telle qu’elle est adoptée dans bien d’autres pays…

Crédits d’impôt et réduction de taxe:

  • Crédit d’impôt pour le transport en commun vert, permettant à une famille de quatre d’économiser jusqu’à 1 000 $.
  • Prestations de maternité libres d’impôt
  • Condition physique des enfants. Crédit d’impôt jusqu’à 1 000 $ pour les activités sportives de leurs enfants.
  • Activités d’art et d’apprentissage des enfants. Crédit d’impôt jusqu’à 500 $
  •  Chauffage résidentiel. Éliminer la TPS des coûts du chauffage résidentiel
  • Augmenter le crédit en raison de l’âge de 1 000$ (aînés à revenus faible ou moyen), permettant à un couple d’aînés d’économiser jusqu’à 300 $.
  • Crédit d’impôt pour habitations écoresponsables, crédit d’impôt de 20 % dans pour améliorations écologiques à habitation de plus de 1 000 $, jusqu’à concurrence de 20 000 $.
  • Crédit d’impôt au bénéfice des bénévoles, réduire nombre d’heures de service requis pour avoir droit aux crédits d’impôt fédéraux de 200 à 150 heures par année.
  • Élargir les critères d’admissibilité au Crédit d’impôt pour personnes handicapées

 C’est un objectif louable de vouloir baisser les impôts. Mais on peut le faire de deux façons : 1) ou bien on baisse le taux général d’imposition en laissant aux citoyens le choix d’appliquer ces impôts économisés aux dépenses de leurs choix; 2) ou bien on offre des crédits d’impôt incitatif dans le but d’avoir un effet économique ou social structurant (exemple : crédit d’impôt sur l’innovation). Ici, rien de cela. Le PCC propose une série de petites mesurettes non structurantes, comme des petits cadeaux à des publics cibles, sans vision d’ensemble.


 

♦ Réduction d’impôt. Pas d'impôt fédéral sur la première tranche de 15 000 $ de revenus en augmentant le montant personnel de base de près de 2 000 $ pour les personnes gagnant 147 000 $ ou moins par année.

♦ Taxe de luxe. Taxe de vente de 10 % sur les voitures de luxe, les bateaux et les avions privés d’une valeur de plus de 100 000 $.

♦ Paradis fiscaux. Mettre fin aux échappatoires fiscales.


♦ Taxe sur les multimillionnaires. Nouvelle taxe sur la richesse de 1 %, sur les fortunes dépassant 20 millions de dollars.

Impôts des sociétés. Augmenter l’impôts des sociétés de 3 % (annuler la réduction accordée par les conservateurs).

♦ Pour les personnes les plus riches au Canada (celles qui gagnent plus de 210 000 $), augmenter le taux marginal d’imposition le plus élevé de deux points pour le porter à 35 %.

♦ Paradis fiscaux. Lutter contre les paradis fiscaux.

♦ Revenu de base. Projet pilote pancanadien sur le revenu de base.


♦ Impôt sur les millionnaires. 1% sur la richesse nette (familiale) supérieure à 20 millions de dollars.

Impôt sur les sociétés. Hausser le taux fédéral d’imposition des sociétés de 15% à 21%.

Taxe sur le profit des banques. Surtaxe de 5 pour cent sur les profits des banques.

Taxe sur les transactions financières. Taxe de 0,5 pour cent sur les transactions financières.

Paradis fiscaux. Abolir les échappatoires fiscales.

♦ Boissons sucrées. Taxer les boissons sucrées. Taxe de 10%.


 
Thème Infrastructures

 

 

 

 

Infrastructures


 

 

Ø


 ♦ Dépenses d'infrastructures: Rééchelonner les dépenses d'infrastructures dans le temps pour réduire le déficit budgétaire.

Le Canada accuse un retard important dans la rénovation et le développement de ses infrastructures. C’est crucial pour le développement économique. Ce n'est pas une bonne idée de rééchelonner ces dépenses qui sont urgentes. 

♦ Corridor énergétique national pour transporter l’énergie et les ressources canadiennes d’un océan à l’autre (infrastructures pétrole, le gaz naturel, l’hydroélectricité, les télécommunications et d’autres infrastructures linéaires).

Banque pour l’infrastructure. Abolition.

Troisième lien entre Lévis et Québec.


♦ Fonds national pour l’infrastructure.

Mais à quoi sert la Banque pour l’infrastructure alors???


♦ Investissements en infrastructure (non précisés).


Ø


 
Thème Taxation des géants du web

 

 

 

 

Taxation des géants du web


 

 

♦ Taxe « GAFA ». Imposer la TPS aux multinationales du web ainsi qu’une redevance de 3 % sur leur chiffre d’affaires au Canada.


Ø


Veiller à ce que les géants du Web paient de l’impôt sur les recettes qu’ils génèrent au Canada.

Pourquoi ne l’ont-ils pas fait durant leur mandat? Et quel niveau de taxation? Quels détails?


♦ Imposer des obligations à Netflix, Facebook, Google, etc.

  • Faire payer des impôts
  • Appuyer le contenu canadien dans les deux langues officielles

Et imposer la TPS elle? Le NPD l’a oublié?


Exiger que les géants du web paient la TPS et des impôts.


 
 

Thème Éducation

 

 

 

Éducation

 

 

Ø


♦ Régimes enregistrés d’épargne-études : bonifier les Régimes enregistrés d’épargne-études (REEE), 20 % à 30 % pour chaque dollar investi, pour un maximum de 2 500 $ par année.


♦ Bourses.

  • Bonification des bourses canadiennes pour étudiants
  • La « période de grâce » (période de non-remboursement sans intérêt) passe ainsi de six mois à 2 ans
  • Étudiants parents : suspension du remboursement de leur prêt étudiant (sans payer d’intérêt) jusqu’à ce que leur plus jeune enfant ait cinq ans.
  • Pas de remboursement près la période de grâce de 2 ans s’ils gagnent moins de 35 000 $ par an.

♦ Frais de scolarité. Travailler avec les provinces pour plafonner et réduire les frais de scolarité, ainsi qu’inclure l’éducation postsecondaire dans le système d’éducation publique.

C’est très ambitieux, surtout que c’est entièrement le champ de compétence des provinces…

Prêts étudiants.

  • Éliminer les taux d’intérêt sur les prêts étudiants
  • Mettre fin aux prêts et augmenter l’accès aux bourses d’études canadiennes non remboursables.

♦ Éliminer les frais de scolarité. Rendre l’enseignement collégial et universitaire gratuit pour tous.

♦ Dette étudiante. Annuler la portion de la dette d'études actuelle détenue par le gouvernement fédéral.


 
Thème Emploi

 

 

 

 

Emploi


 

 

♦ Pénuries de main-d’œuvre

  • Crédit d’impôt aux jeunes diplômés qui s’installent en région
  • Permettre à Québec d’imposer des conditions à l’octroi de la résidence permanente, pour régionaliser l’immigration
  • Faciliter l’accès aux travailleurs étrangers temporaires en transférant la responsabilité du programme d’Ottawa à Québec
  • Favoriser le maintien en emploi des aînés par des incitatifs fiscaux
  • Programme de prêts et de garanties de prêts pour entreprises en pénurie de main-d’œuvre qui veulent se tourner vers l’automatisation
  • Fiscalité ajustée et un taux d’imposition réduit pour les heures supplémentaires effectuées par des employés réguliers des entreprises

 Le BQ est le seul parti qui parle de pénuries de main-d’œuvre, possiblement parce que les pénuries sont beaucoup plus graves au Québec qu’ailleurs au Canada… Mais pour les PME québécoises, surtout en région, c’est de loin la problématique la plus importante.


♦ Allocation canadienne pour la formation (ACF). Allocation pour que les travailleurs puissent suivre une formation.


♦ Travailleurs contractuels ou à la pige dans le numérique : meilleures protections.

« Droit de se déconnecter ». Nouvelles dispositions donnant le droit aux travailleurs de se déconnecter en dehors des heures de travail.

♦ Programme de candidats municipaux : ce programme permettra à des communautés locales, à des chambres de commerce et à des associations locales de parrainer directement des immigrants permanents, pour combattre les pénuries de main-d’œuvre.


♦ Assurance-emploi :

  • Instaurer un seuil d’admissibilité universel de 360 heures, pour s’assurer qu’un plus grand nombre de personnes aient accès aux prestations, peu importe le type de travail qu’elles font.
  • Augmenter le taux de remplacement du revenu à 60 %
  • Créer un supplément pour les gens à faible revenu, permettant un montant minimum de prestations régulières ou spéciales d’assurance-emploi de 1 200 $ par mois

♦ Syndicats.

  • Favoriser l’adhésion à un syndicat.
  • Défendre la formule Rand.

Aucune précision sur comment favoriser l’adhésion à un syndicat…

♦ Pénuries de main-d’œuvre. Nouveau crédit d’impôt pour les diplômés qui travaillent dans les collectivités rurales et nordiques désignées.


♦ Taxe sur les robots. Chaque fois qu'une entreprise remplacera un être humain par une machine ou par l’intelligence artificielle, elle paiera un impôt équivalent à l'impôt sur le revenu payé par l'employé licencié.

Quelle mauvaise idée, et quelle piètre compréhension du fonctionnement d’une entreprise. En réalité, la comptabilité des emplois perdus ou même gagnés par le remplacement des robots est absolument impossible à réaliser, car trop complexe. C’est totalement inapplicable dans une PME. Et c’est un incitatif à décourager l’efficience, les gains de productivité et l’innovation dans les entreprises. De plus, le plus gros défi des PME actuellement, ce n’est pas le remplacement de travailleurs par des robots, c’est la recherche de travailleurs, dans un contexte de graves pénuries de main-d’œuvre.

♦ Travailleurs liés aux combustibles fossiles. Offrir  une  transition  équitable  aux  travailleurs  de  ce  secteur  vers  les  nouvelles  industries. Forme de soutien au revenu, formation, renforcement des compétences, réemploi et relocalisation.


 
Thème Accès à la propriété

 

 

 

 

Accès à la propriété


 

Ø


♦ Hypothèques. Augmenter la période d’amortissement maximale des hypothèques assurées à 30 ans pour les acheteurs d’une première habitation.

♦ Test de résistance. Modifier le test de résistance pour les hypothèques.

Quelles mauvaises idées… Ces mesures avaient été mises en place afin de contrer l’endettement excessif des Canadiens surtout dans une perspective de hausse des taux d’intérêt, mais aussi de contrer la bulle spéculative de l’immobilier dans les grandes villes canadiennes. Favoriser l’accès à la propriété pour des premiers acheteurs est très louable, mais ce n’est pas en augmentant le niveau de risque hypothécaire que cela se fera… Il faut plutôt des mesures pour limiter la spéculation immobilière...


♦ Incitatif à l’achat d’une première propriété : jusqu’à 10 % de remise sur le prix d’achat d’une première maison.

♦ Lutte contre la spéculation. Taxe national uniforme : taxe annuelle de 1 % sur les logements inoccupés et la spéculation immobilière


♦ Logements sociaux.

  • Créer 500 000 logements sociaux et abordables de qualité.
  • Création de fonds de démarrage rapide afin de stimuler la construction de coopératives d’habitation et de logements sociaux sans but lucratif.
  • Éliminer à la portion fédérale de la TPS sur la construction de nouveaux logements locatifs abordables.

♦ Prêts hypothécaires sur 30 ans. Réintroduire les prêts hypothécaires échelonnés sur 30 ans assurés par la SCHL pour achat d’une première maison.

Lutte contre la spéculation. Taxe de 15% sur la vente de maisons à des particuliers qui ne sont ni citoyennes ou citoyens canadiens, ni résident.es permanent.es.


Éliminer la subvention aux acquéreurs d’une première habitation + Recentrer le mandat de la SCHL afin que celle-ci encourage le développement de logements subventionnés et de logements coopératifs à prix abordable.

Pourquoi? Tous les autres partis essaient au contraire de faciliter l’accès à la propriété, compte tenu de l’inflation des prix de l’immobilier. Selon les Verts, la SCHL « ne devrait pas se  soucier de la propriété individuelle ». C’est pourtant son mandat. Qu’est-ce que le Parti vert a contre les propriétaires de maison??

Stratégie nationale sur le logement coopératif. Actualiser les mécanismes de financement des logements coopératifs.

♦ Location. Rétablir les mesures fiscales incitatives pour la construction de logements construits spécialement pour la location.

Augmenter le Fonds national de co-investissement pour le logement de 750 millions $ pour les nouvelles constructions et l’Allocation canadienne d’aide au logement de 750 millions $.

♦ Financement municipal. Allouer systématiquement 1 pour cent de la TPS au logement et à d’autres infrastructures municipales pour offrir un financement de base constant.

 Les municipalités ont de plus en plus de responsabilités, mais peu de moyen. Il est temps d’assurer un financement stable et pérenne aux municipalités.


 
Thème Immigration

 

 

 

 

Immigration


 

 

Ø


♦ Soutenir l'immigration économique : Continuer d’accueillir plus de gens au Canada en ciblant les travailleurs hautement qualifiés.


Ø


♦ Reconnaissance des compétences. Améliorer la reconnaissance des titres de compétences étrangers.

♦ Regroupement familial. Mettre fin au plafond des demandes de parrainage de parents et de grands-parents.

♦ Retard. Éliminer les retards dans le système de demande d’asile et d’immigration.


♦ Éliminer le programme des Travailleurs étrangers temporaires et répondre aux pénuries de main d’œuvre en augmentant l’immigration.

♦ Traiter  les  200  000  dossiers  estimés  de  personnes  vivant  au  Canada  sans  statut  officiel en assurant un canal vers la résidence permanente.

♦ Faciliter  les  processus  permettant  à  des  étudiants  ou  travailleurs  étrangers  d’accéder  à  la  résidence  permanente et à la citoyenneté.


 
Thème Environnement et économie

 

 

 


Environnement et économie


 

 

♦ Péréquation verte : modifier le régime fiscal et la péréquation pour y inclure des incitatifs concrets à lutter activement contre les changements climatiques. Essentiellement, le Bloc propose d’augmenter la taxe carbone dans les provinces où les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont plus élevées que la moyenne canadienne pour reverser ces revenus dans les autres provinces.

La taxe carbone est une taxe incitative, qui doit s’appliquer à toutes et à tous. Nous devons tous faire des efforts pour éviter les émissions de carbone. Même si le Québec, grâce à son hydroélectricité, est une province plus vertueuse que les autres, tout effort de réduction des émissions que les Québécois pourront faire contribueront globalement à la lutte contre le réchauffement de la planète. Chaque tonne de CO2 compte. Dans son souci d’être le grand défenseur du Québec, le BQ pousse le bouchon trop loin et oublie les principes d’efficacité à la base de la taxe carbone.

♦ Cibles de réduction. Projet de loi pour forcer Ottawa à respecter ses propres cibles de réduction de gaz à effet de serre. Cibles de 30% en 2030 et 80% en 2050, par rapport à 2005.

♦ Subventions aux pétrolières. Couper les subventions aux pétrolières et aux énergies fossiles.

♦ Voitures électriques. Rendre ces véhicules accessibles et abordables :

  • Rabais de 1 500 $ de plus pour les acheteurs dont le salaire est inférieur à 47 000 $;
  • Rabais de 1 500 $ de plus pour le remplacement par un véhicule électrique d’un véhicule âgé de 12 ans et plus;
  • Rabais de 2 000 $ aux acheteurs d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable d’occasion
  • Incitatifs à l’achat d’autobus scolaires électriques

♦ ÉcoÉNERGIE. Ressusciter le programme ÉcoÉNERGIE pour la rénovation résidentielle, en y ajoutant un volet pour les bâtiments commerciaux.

♦ Pesticides. Plan de retrait des pesticides néonicotinoïdes.


♦ Technologies vertes. Encourager et soutenir le développement des technologies vertes. Si une entreprise excède le seuil de la norme d’émission de CO2 applicable, elle devra investir un montant proportionnel dans une technologie verte admissible. Mais le PCC révisera ces seuls pour d’assurer que les entreprises canadiennes peuvent s’adapter, et rester concurrentielles et durables sur le plan environnemental, tout en réduisant leurs émissions avec un impact économique minimal.

  • Élargir les obligations vertes. Élargir les programmes d’Exportation et Développement (EDC) pour émettre plus d’obligations vertes et offrir un financement pour le développement de technologies de réduction des émissions.
  • Développement des technologies vertes canadiennes dans le monde + Image de marque « éco-canadien. Offrir une déduction pour amortissement accéléré aux industries qui réduisent les émissions dans d’autres pays. Lancer l’image de marque « éco-canadien » pour les produits canadiens qui sont les plus propres du monde.

J’aime bien cette idée de soutenir les technologies vertes des entreprises canadiennes dans le monde…

  •  Brevets verts + + guichet unique vert. Crédit d’impôt pour les brevets verts, pour les technologies vertes développées et brevetées au Canada + guichet unique vert en ligne pour les créateurs de technologies vertes.

♦ Transport en commun. Crédit d’impôt pour le transport en commun vert, permettant à une famille de quatre d’économiser jusqu’à 1 000 $.

L’enjeu n’est pas ce que ça coûte, c’est la pauvreté des infrastructures et des services de transport en commun au Canada. Pourquoi les gens ne prennent pas plus souvent le transport en commun? Parce qu’il ne passe pas assez souvent et qu’il ne va pas partout. La solution est alors d’investir dans les infrastructures. Donner un crédit d’impôt n’incitera pas davantage de Canadien à prendre le transport en commun. Inefficace.

♦ Habitations écoresponsables. Crédit d’impôt pour habitations écoresponsables, jusqu’à 3 800 $ pour les améliorations écologiques.

♦ Réseau vert. Chercher à connecter les régions et les communautés éloignées à de l’électricité propre.

Le PCC semble enfin prendre l’enjeu environnemental au sérieux, avec un plan environnemental cohérent de 33 pages. Le problème, c’est que ce plan ne répond absolument pas à l’urgence climatique. Les mesures ne sont pas suffisamment incitatives pour avoir un impact rapide, direct, substantiel et systémique sur la réduction des émissions de CO2, tel que l’exige le délai de 10 ans que nous donne le GIEC. En ce sens, le PCC est en retard de 15 ans en matière de politiques publiques environnementales…  


♦ Zéro émission nette. Cible de zéro émission nette d’ici 2050.

♦ Technologies vertes. Réduire de moitié l’impôt des entreprises qui développent des technologies ou fabriquent des produits à zéro émission.

Deux milliards d’arbres. Planter un deux milliards d’arbres au cours de la prochaine décennie + 3 500 emplois saisonniers par année dans le domaine de la plantation d’arbres.

Résidences écoénergétiques.

  • Nouveau programme de prêts sans intérêt allant jusqu’à 40 000 $ pour rendre les résidences plus écoénergétiques
  • Nouvelle subvention pour les maisons zéro émission
  • Audit énergétique gratuit

♦ Fonds pour l’énergie propre, de 5 milliards $, qui servira à financer l’électrification des industries canadiennes, y compris le secteur manufacturier et celui des ressources.

♦ Véhicules zéro émission :

  • Ajouter 5 000 bornes de recharge supplémentaires
  • Étendre l’incitatif actuellement offert à l’achat de véhicules à zéro émission.

♦ Cibles de réduction. Réviser à la hausse les cibles de réduction des émissions du Canada.

  • Passer à l’électricité sans carbone net d’ici 2030 et à 100 % sans émissions d’ici 2050.
  • Création d’un Bureau de la responsabilité climatique qui fera régulièrement rapport sur cela.

Banque canadienne pour le climat. Stimuler les investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les technologies à faible émission de carbone + aider les provinces pour interconnecter les réseaux électriques afin de distribuer de l’énergie propre.

Transports collectifs. Moderniser et accroître l’offre de transport collectif partout au Canada

  • Électrifier les transports collectifs + flotte municipale
  • Mettre en place un système de transport collectif gratuit

Bâtiments écoénergétiques. Rendre tous les nouveaux bâtiments écoénergétiques d’ici 2030 et rénover l’ensemble du parc immobilier existant d’ici 2050.

♦ Énergies fossiles. Mettre fin aux subventions aux énergies fossiles.

♦ Véhicules zéro émission.

  • Faciliter l’achat et l’utilisation de véhicules zéro émissions fabriqués au Canada. Bonifier les incitatifs jusqu’à un montant maximal de 15 000 $ par famille pour les véhicules fabriqués au Canada.
  •  Mettre en place un réseau de stations de chargement à travers le pays.
  • Exonérer la taxe de vente fédérale sur les achats
  • Étendre les réseaux de recharge dans toutes les régions
  • Aider les propriétaires à payer les frais d’installation d’une station de recharge.

 Des véhicules zéro émissions fabriqués au Canada? Qui fabrique cela à grande échelle ?


♦ Définir des cibles plus exigeantes. Loi sur les changements climatiques. Zéro émission d’ici 2050. 60 % de réduction des GES par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030.

♦ Fin des véhicules à combustion. D’ici 2040, remplacer tous les véhicules à moteur à combustion interne (voitures, autobus et trains) par des véhicules électriques.

  • Interdire la vente d’automobile à moteur à combustion interne d’ici 2030.
  • Bornes de recharge. Augmenter le nombre de bornes de recharge pour véhicules électriques.
  • Exempter la TPS sur les véhicules électriques/zéro émission.

Transport en commun. Création d’un fonds municipal pour doubler le financement actuel du transport en commun et des autres infrastructures urbaines.

♦ Stratégie nationale en matière de transport. Atteindre transport en commun sans carbone partout au Canada d'ici 2040.

♦ Renforcer le transport interurbain. Moderniser Via Rail, élargir le service ferroviaire et assurer des correspondances intermodales à travers le Canada, notamment entre des trains légers et des autobus électriques.

  • Politique de transport ferroviaire de passagers, 600 millions de dollars en 2020-2021, puis 720 millions de dollars d'ici 2023 pour développer les réseaux ferroviaires régionaux.
  • Construire une liaison ferroviaire à haute vitesse pour le triangle Toronto-Ottawa-Québec.
  • Rétablir les services d'autobus ruraux.

Le transport interurbain est tout simplement médiocre au Canada. Lignes d’autobus restreinte ou tout simplement abandonnées, trains de passager lent, peu d’infrastructure…

♦ Bâtiments écoénergétique. Élaborer une stratégie nationale d’amélioration écoénergétique des bâtiments.

  • Modifier le code du bâtiment national

♦ Énergies fossiles. Éliminer toutes les subventions à l’industrie des combustibles fossiles.

  • Aucun  nouveau  projet  lié  à  un  pipeline,  à  l’extraction  ou  à  la  production  de  charbon,  à  l’extraction  de  pétrole ou de gaz, incluant le forage de puits en mer, ne sera approuvé.

♦ Taxe carbone. Maintien de la taxe carbone.

♦ Transport d’énergie électrique renouvelable entre les provinces. Restructurer et moderniser le réseau de distribution électrique est-ouest pour s’assurer que l’énergie renouvelable soit transmise d’une province à l’autre.

 Il y a des surplus d’hydroélectricité au Québec, une énergie renouvelable. Or, il est difficile de transmettre cette énergie là où elle serait utile…

♦ Fonds national pour l'infrastructure cyclable et piétonnière afin d'appuyer le transport actif sans émissions

♦ Gaz de schiste. Interdire la fracturation.

♦ Cesser les importations de pétrole. Mettre fin à toute importation de pétrole étranger.

Ceci implique la construction de pipeline au Canada pour acheminer le pétrole de l’Alberta, non???

♦ Biodiésel et biocarburant: promouvoir le biodiésel. Appuyer  création de biocarburants à partir de déchets végétaux provenant des forêts et de l'agriculture et non à partir d'aliments qui pourraient autrement nourrir la population canadienne.

♦ Plantation d’arbres. Planter 30 000 hectares par an chaque année jusqu'en 2050. Sur 30 ans, 10 milliards d'arbres.

♦ Fonds des générations durable canadien. Investissements importants dans les métiers, stages et formations nécessaires pour accomplir la transition vers une économie verte.

♦ Pollution par le plastique. Établir une Stratégie nationale de gestion :

  • Interdire la production, la distribution et la vente de tout produit en plastique à base de pétrole et à usage unique superflu ou non essentiel, d’ici 2022.
  • Établir des normes sur la biodégradabilité, le recyclage et la durabilité du plastique
  • Établir des objectifs à concrétiser avant 2022 impliquant des emballages réutilisables pour les magasins d’alimentation.
  • Interdire l’emploi de microbilles aux produits de nettoyage ménagers et industriels

 Les technologies de recyclage du plastique existent, mais elles doivent devenir encore plus efficaces et plus générales. Et il y a des substituts au plastique, ainsi que d’autres façons de faire. Mais pour ce faire, il faut un incitatif clair pour encourager les investissements dans ce domaine. La réglementation dans ce domaine est une étape nécessaire.


 
Thème PME

 

 

 

 

PME


 

 

♦ Relève dans les PME. Favoriser la relève dans les PME en mettant fin aux règles fiscales qui défavorisent le transfert des entreprises à la génération suivante.

 A l’Institut de recherche sur les PME, nous travaillons sur la question des transferts d’entreprise. C’est un enjeu majeure pour la survie des PME canadiennes, compte tenu du départ à la retraite d’un grand nombre de propriétaires-dirigeants d’entreprise dans les prochains 10 ans.

♦ Startups » technologiques. Mettre en place un fonds de capital patient pour aider les entrepreneurs à développer leur entreprise au Québec plutôt que vendre leur brevet.


♦ Impôt. Annuler les hausses d’impôt sur les investissements des petites entreprises.

♦ Lourdeurs administratives et réglementaires :

  • Réduire les règlements fédéraux de 25%
  • Établir une règle du 2 pour 1 pour les nouveaux règlements
  • Réduction de la paperasserie

♦ Couper dans les frais :

  • Éliminer les frais de transaction prélevés sur le montant de la TPS/TVH lors des transactions effectuées par carte de crédit.
  • Réduire de 75% les frais de constitution en société de régime fédéral.
  • Éliminer tous les frais liés aux services-conseils aux entreprises, fournis par la Banque de développement du Canada (BDC), Exportation et développement Canada (EDC) et Financement agricole Canada (FAC)

♦ Compte canadien pour les entrepreneurs. Nouveau programme : chaque année, jusqu’à 2 000 d’entre eux pourront avoir accès à 50 000$ pour créer une nouvelle entreprise.


♦ Transfert d’entreprise. Faciliter la transmission de l’entreprise familiale aux prochaines générations, grâce à une nouvelle mesure législative qui mettra fin au traitement fiscal inéquitable des transferts familiaux de petites entreprises.


♦ Impôts. Maintenir le niveau d’impôt pour les PME.


 
Thème Familles

 

 

 

 

Familles


 

 

Ø


♦ Prestations de maternité libres d’impôt

♦ Condition physique des enfants. Crédit d’impôt jusqu’à 1 000 $ pour les activités sportives de leurs enfants.

Activités d’art et d’apprentissage des enfants. Crédit d’impôt jusqu’à 500 $.


♦ Allocation canadienne pour enfants. Bonification de 15 % pour les enfants de moins d’un an.

Congé familial payé garanti : pour que les parents non admissibles à un congé payé reçoivent un revenu garanti pendant la première année de vie de leur enfant.

♦ Garderies : créer jusqu’à 250 000 places en services de garde avant et après l’école pour les enfants de moins de dix ans

Et une compensation pour le Québec qui a déjà un réseau de CPE???

♦ Services de garde. Baisser frais des services de garde avant et après l’école de 10 %.

♦ Journée canadienne de la Famille : création d’un nouveau congé.

Oh, mignon comme mesure…

♦ Parents adoptifs. Congé de 15 semaines pour les parents adoptifs.

♦ Prestation pour enfants handicapés. Doubler le montant des prestations.


♦ Services de garde. Programme pancanadien, public et universel de services de garde

·         Investir un milliard de dollars en 2020.

·         Projet de loi qui inscrira l’engagement du Canada envers des services de garde publics de qualité.

Nouveau congé parental spécial. Congé parental plus court à un taux de remplacement plus élevé.


Ø


 
Thème Commerce international

 

 

 


Commerce international


 

 

Ø


♦ Diversifier les partenaires commerciaux. Pour élargir les échanges commerciaux du Canada vers les marchés émergents et réduire la dépendance envers les États-Unis, entreprendre des négociations avec le Royaume-Uni et les pays du Mercosur et de l’ANASE afin de conclure des accords de libre-échange.


♦ Commerce inter-provincial.

  • Efforts pour éliminer les obstacles qui limitent le commerce entre les provinces et les territoires
  • Tribunal canadien du libre-échange pour examiner, enquêter et résoudre les cas où des obstacles au commerce intérieur peuvent exister

♦ Marque du Canada. Promotion de la marque du Canada à l’échelle mondiale.


♦ Exportations. Simplifier l’accès aux services gouvernementaux d’exportation et faciliter les percées dans les marchés étrangers.


♦ Aide au développement international. Accroître le budget de l’aide au développement international du Canada pour atteindre l’objectif de 0,7% du PIB.


 
Thème Stratégies manufacturières

 

 

 


Stratégies manufacturières


 

♦ Aéronautique québécoise. Mettre en place une stratégie de l’aéronautique, véritable pilier de l’économie québécoise.

Il y a une vraie stratégie québécoise de l’aéronautique au niveau provincial, qui existe déjà… Est-ce que le BQ souhaite l’intrusion du fédéral dans cette juridiction? Ou veut-il dire n’importe quoi pour attirer le vote au Québec?

♦ Protection des « fleurons québécois ».

  • Une utilisation plus active de la Loi sur Investissement Canada pour éviter les prises de contrôle étrangères de fleurons québécois
  • Modifier la Loi sur les sociétés par actions pour mieux protéger les entreprises contre les prises de contrôle

♦ Créer un fonds d’investissement pour les secteurs de pointe, par exemple les technologies vertes, le multimédia, le transport avancé et l’aérospatiale.


Voir la stratégie pour les technologies vertes dans la section environnement.


Voir la stratégie pour les technologies vertes dans la section environnement.


♦ Acier et aluminium. Soutien stratégique aux industries canadiennes de l’acier et de l’aluminium.

Pourquoi ces deux secteurs en particulier? Deux secteurs très traditionnel très peu porteur d’innovation et de valeur ajoutée? J’ai l’impression que le NPD s’adresse à sa clientèle syndiquée…

♦ Automobile.

  • Redynamiser l’industrie automobile
  • Fonds d’innovation pour le secteur de l’automobile.
  • Aider l’industrie canadienne à devenir un chef de file dans le développement et la fabrication de véhicules zéro-émissions.

Le NPD rêve en couleur s’il croit pouvoir créer une industrie de fabrication de véhicules zéro-émissions au Canada à partir de zéro. Nous n’avons aucun fabricant canadien de grande échelle. Pourquoi ne pas miser sur les milliers de PME en technologies vertes qui existent déjà au Canada? Encore une fois, le NPD s’adresse à sa clientèle syndiquée…

♦ Stratégie nationale de l’aérospatiale.


Ø


   
Thème Agriculture

 

 

 

 

Agriculture


 

 

♦ Soutenir l’agriculture.

  • Relève. Congé de cotisation de 5 ans aux programmes Agri-stabilité et Agri-protection pour la relève qui vient d’acquérir une entreprise agricole.
  • Faciliter le transfert à un membre de la famille.
  • Régime d’épargne-transfert agricole : permettant de créer un fonds de retraite.
  • Prêt sans intérêt lors de l’achat d’une entreprise.
  • Élargissement à la famille élargie d’une exemption permettant de limiter le gain en capital imposable lors de la vente ou la cession d’une ferme.

♦ Soutien à l’agriculture.

  • Réduire la paperasserie pour les agriculteurs
  • Offrir une indemnisation aux agriculteurs touchés par les accords de libre-échange.

♦ Gestion de l’offre. Soutenir la gestion.


♦ Produits de la pêche et des fruits de mer canadiens : nouvelles règles de traçabilité et d’étiquetage du bateau jusqu’à la table ».

♦ Agriculture et transformation alimentaire :

  • Gestion de l’offre. Soutenir la gestion de l’offre et aides aux agriculteurs.
  • Augmenter l’aide aux agriculteurs qui font face à des risques environnementaux et commerciaux majeurs.
  • Développement agricole et alimentaire Canada: regrouper et fusionner les services financiers et consultatifs, point de service unique pour appuyer les entreprises.
  •   Faciliter le transfert intergénérationnel des exploitations agricoles.

 A l’Institut de recherche sur les PME, nous travaillons sur la question des transferts d’entreprise. C’est un enjeu majeure pour la survie des PME canadiennes, compte tenu du départ à la retraite d’un grand nombre de propriétaires-dirigeants d’entreprise dans les prochains 10 ans. Mais cette enjeu est encore plus problématique pour les expoitations agricoles, avec le prix des terres agricoles qui explose.


♦ Stratégie alimentaire canadienne. Politique alimentaire pancanadienne, y compris étiquetage et traçabilité.

♦ Gestion de l’offre. Protéger le système.


♦ Gestion de l’offre. Protéger le système.

♦ Culture biologique. Soutenir les agriculteurs dans la transition des systèmes de production conventionnelle à la culture biologique et régénératrice.

♦ Relève agricole. Programme de fiducie foncière et d’achat de quotas pour aider de jeunes agriculteurs à se lancer en production.

♦ Autonomie alimentaire régionale. Renforcer l’autonomie alimentaire régionale en réinjectant 15 milliards de revenus tirés de l’agriculture.

15 milliards??? Cela vient d’où?


   
Thème Télécommunications et services cellulaires

 

 

 


Télécommunications et services cellulaires


 

 

♦ Conseil québécois de la radiodiffusion et des télécommunications (CQRT) : réclamer la cession au Québec des pouvoirs de réglementation des télécommunications et de la radiodiffusion afin que le Québec puisse créer son propre CRTC.


Accès à Internet haute vitesse. Agrandir la large bande rurale.

  • réserver une part des enchères du spectre au Canada rural.
  • rediriger le financement existant pour la large bande rurale vers des priorités stratégiques.
♦ Téléphonie cellulaire. Réduire de 25 % les frais de téléphonie cellulaire.

Le Canada est l’un des pays les plus chers pour la téléphonie cellulaire. La principale raison, c’est l’ineptie des différents gouvernements fédéraux depuis 20 ans. Il faut plus de concurrence sur ce marché, et un incitatif clair et efficace à investir dans des réseaux qui se rendent dans toutes les communautés. Le plan libéral n’est pas très exhaustif sur cette question et on se demande pourquoi il ne l’a pas fait auparavant…

♦ Accès à Internet haute vitesse. S’assurer que tous les Canadiens y aient accès d’ici 2030.

2030? Sérieux? Pourquoi pas d’ici 5 ans? On est en 2019 quand même… Tous les partis politiques fédéraux et provinciaux promettent cela depuis 10 ans. Qu’attend-on au juste?


♦ Frais de téléphonie cellulaire.

  • Plafonnement des prix.
  • Éliminer plafonds pour les données

Sur cet enjeu crucial, le NPD procède par une approche réglementaire plutôt qu’économique. Qu’est-ce qu’un prix adéquat? Ça promet de longs débats interminables avec les compagnies de services cellulaires sur un prix juste. Et ce prix plafond risque de décourager encore davantage les investissements pour rejoindre toutes les communautés où le sans-fil ne passe pas encore. La meilleure façon d’avoir des prix plus bas, c’est la concurrence. Et pour l’accès géographique, il s’agit de créer des incitatifs à l’investissement dans les infrastructures.

Accès. S’assurer que les infrastructures de téléphonie cellulaire et de connexion internet à large bande et à haute vitesse soient disponibles.

♦ Relève agricole. Offrir des prêts de démarrage à faible coût aux nouvelles agricultrices et nouveaux agriculteurs.


♦ Accès à Internet haute vitesse. 400  millions  $  par  année  pour  établir  une  stratégie  universelle  en  matière  de  services  à large bande afin de donner dans les régions éloignées un accès Internet fiable.

♦ Accroître la concurrence. Accroître la concurrence dans l’offre de services cellulaires et Internet aux consommateurs et découpler les services cellulaires des achats de téléphone cellulaire.

 La seule façon de faire baisser significativement les frais de services cellulaires est d’accroître la concurrence.


   
Thème Culture

 

 

 

 

Culture


 

 

♦ Livre : abolir la TPS sur les livres.

♦ Culture.

  • Conseil des arts : augmentation du budget jusqu’à 365 millions$.
  • Revoir les règles de redevance de la Commission du droit d’auteur pour l’accès à la musique en ligne.
  • Création d’un fonds de soutien à la télévision, à partir des revenus de taxation des géants du web.

Musées nationaux. Rendre les musées nationaux gratuits.

Développement des communautés. Augmenter le financement du programme développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine, dans le but de mieux soutenir les festivals locaux, les fêtes communautaires et d’autres importants événements communautaires.

♦ Laissez-passer culturel, un crédit de 200 dollars que chaque enfant canadien recevra à l’âge de 12 ans pour les arts et la culture.

CBC/Radio-Canada : Renforcer mandat régional de CBC/Radio-Canada, de sorte que les stations locales puissent diffuser plus de nouvelles locales.

Téléfilm Canada : Augmenter financement de de près de 50 % par an.


♦ CBC/Radio-Canada. Augmenter le financement.

♦ Revenus des artistes. Étalement du revenu imposable pour les artistes et travailleurs du secteur culturel, afin de leur faciliter la vie.


♦ Accroître financement pour tous les organismes artistiques et culturels du Canada (Conseil des arts du Canada, Office national du film, Téléfilm Canada…).

♦ Préservation du patrimoine. Crédit d’impôt fédéral sur le revenu pour les dépenses de restauration afin d’encourager la participation du secteur privé à la préservation du patrimoine canadien.

♦ Médias et conglomérats médiatiques. Réformer les lois antitrust pour permettre la séparation des conglomérats médiatiques.

Wow, c’est très radical….

CBC/Radio-Canada : 300 millions de dollars supplémentaires par année dans CBC et Radio-Canada.


 
Thème Aînés

 

 

 

 

Aînés


 

 

♦ Pension de la sécurité de la vieillesse : l’augmentation de 1300 $ supplémentaires par année.

♦ Supplément de revenu garanti :

  • Inscription automatique de toutes les personnes de 65 et plus au SRG.
  • Versement durant trois mois de la Pension et du SRG d’un défunt au conjoint endeuillé.

♦ Proches aidants. Prolonger les prestations d’assurance-emploi pour les proches aidants et leur offrir des allègements fiscaux.


♦ Crédit en raison de l’âge. Augmenter le crédit en raison de l’âge de 1 000$ (aînés à revenus faible ou moyen), permettant à un couple d’aînés d’économiser jusqu’à 300 $.


♦ Sécurité de la vieillesse. Bonification de 10 % les prestations de la Sécurité de la vieillesse à partir de 75 ans.


♦ Stratégie pancanadienne pour les aînés.es.

Retraite.

  • Protéger les obligations non capitalisées et les indemnités des retraités en cas de faillite de l’entreprise (devenir créancier prioritaire).
  • Empêcher les entreprises de verser des dividendes et des primes lorsque les régimes de retraite sont sous-capitalisés
  • Programme d’assurance retraite obligatoire financé par l’industrie.
  • Protéger et améliorer la Sécurité de la vieillesse et au Régime de pensions du Canada
  • Inscription automatique à la Sécurité de la vieillesse et au Régime de pensions du Canada rétroactive

♦ Régime de pensions du Canada (RPC). Augmentant, avec le temps, le taux de remplacement du revenu de 25 à 50 % du revenu gagné durant les années au travail.

Retraites. Loi pour assurer la prééminence des retraités et du régime de retraite dans la hiérarchie des créanciers en cas de faillite de l’entreprise.

♦ Rester à la maison. Encourager les projets novateurs de partage du domicile et autres mesures afin que les aînés puissent rester à la maison aussi longtemps que possible.


 
Thème Santé

 

 

 

 

Santé


 

 

Ø


Augmenter les transferts. augmenter le Transfert canadien en matière de santé et le Transfert canadien en matière de programmes sociaux.

Améliorer l’accès aux médicaments pour les maladies orphelines ou rares.


♦ Assurance-médicaments. Instauration d’un régime national d’assurance-médicaments.

  • Création d’une agence canadienne des médicaments

♦ Assurance-médicaments publique et universelle. Instauration d’un régime national d’assurance-médicaments.

♦ Assurance-maladie étendue : expansion des services couverts, notamment dentaire.


♦ Assurance-médicaments universelle : instauration d'un régime d'assurance-médicaments.

♦ Assurance-maladie étendue : inclure soins dentaires pour les gens à faibles revenus.

♦ Achat en vrac national. Créer un organisme chargé de faire l’achat en vrac de médicaments.

Juridiction provinciale…


 
Thème Autres mesures économiques

 

 

 


Autres mesures économiques


 

 

 
♦ Commission pancanadienne des valeurs mobilières. Mettre fin au projet.


Ø


♦ Tourisme. Répondre aux besoins locaux des communautés qui dépendent du tourisme :

  • Stratégie fédérale pour la croissance du tourisme.
  • Fonds d’infrastructure pour les communautés touristiques

Initier les enfants au camping :

  • Élargir le Programme d’Initiation au camping
  • Créer le Programme national Expérience Canada, 5 000 familles à faible revenu, passer jusqu’à quatre jours par année dans l’un des parcs nationaux ou provinciaux du Canada

Oh, mignon comme mesure….

♦ Protection des consommateurs : création d’un poste de protecteur des consommateurs du Canada

♦ Inondations : création d’un programme national d’assurance à faible coût contre les inondations


♦ Banques postales. Élaboration d’un modèle de banques postales, en collaboration avec Postes Canada pour permettre d’avoir accès à des services bancaires abordables de qualité en zones rurales.

♦ Circuits d’autobus ruraux. Rétablir les circuits d’autobus ruraux.


♦ Revenu minimum garanti. Introduire un revenu minimum garanti.

C’est majeur comme proposition, mais elle est appuyée par de nombreux économistes. C’est une bonne idée à la base, mais très complexe à mettre en œuvre. La plupart des pays qui ont testé ce système l’ont fait sous forme de projet pilote, dans des territoires définis. J’aurais souhaité plus d’information de la part des Verts sur ce sujet…

Réinventer Postes Canada.

  • Utiliser Poste Canada pour offrir des prestations de services aux collectivités mal desservies dans les régions rurales et éloignées.
  • Offrir des services bancaires.
  • Renverser  les  coupures  dans  la  livraison  postale  à  domicile
  • Passer à une flotte de véhicules électriques

♦ Recherche et innovation. Accroître le financement accordé aux conseils subventionnaires pour la recherche.

♦ Protection du consommateur. Adopter une loi sur le droit de réparer, qui obligerait les fabricants à fournir aux consommateurs ou aux ateliers de réparation des pièces de rechange, des logiciels et des outils pour diagnostiquer, entretenir ou réparer leurs produits pour un prix raisonnable.

 C’est une excellente idée pour lutter contre l'obsolescence programmé. Mais c’est une mesure qui doit être négociée au niveau international aussi car de très nombreux produits que nous consommons au Canada sont fabriqués à l’étranger.

♦ Taux d’intérêt des cartes de crédit. Limiter les taux d’intérêt à un maximum de 10 points de pourcentage au-dessus du taux préférentiel de la Banque du Canada.

♦ Frais de guichet automatique. Limiter les frais de guichet automatique à 1 $ par transaction et interdire aux institutions financières d’imposer des frais de guichet à leurs propres clients.


Élections Canada 2019: Évaluation et comparaison des programmes économiques

Élections Canada 2019

Évaluation et comparaison des plateformes économiques

Frédéric Laurin, PhD en économie
Professeur en économie, École de gestion, Université du Québec à Trois-Rivières, Chercheur à l’Institut de recherche sur les PME (INRPME)

Voici une analyse des engagements électoraux en matière de développement économique des cinq grands partis politiques fédéraux.

Je donne une note sur 10 au programme de chaque parti selon la capacité de ses engagements électoraux à concrètement et efficacement améliorer la situation économique du Canada en matière de développement économique.

Aussi, je donne un smiley-147407_640 pour les propositions que j’apprécie particulièrement et un disapprove-149251_640 pour les propositions qui me semblent être de mauvaises idées.

Pour certaines mesures, j’ajoute aussi un commentaire éditorial en caractère rouge italique.

Mise en garde : cette évaluation découle d’une initiative neutre et non partisane. Elle ne présume aucunement de mes allégeances politiques ni de mon vote le 21 octobre prochain.

Note : Je me concentre uniquement sur les aspects ayant un impact sur le développement économique, correspondant à mon champ de compétence. Mais il y a d’autres thèmes extrêmement importants dont on doit tenir compte pour faire un choix éclairé aux élections.

Ma note sur 10 des plateformes économiques
 

6

 

7

 

7,5

 

7

 

7,2

Évaluation et comparaison par thème

Cliquez sur les thèmes dans l’image ci-dessous ou consultez l’analyse complète par thème.

 

 

 

 

 

Appréciation générale

(entre parenthèse, la note aux élections de 2015)

6/10

(5/10)

Surfer sur l’air du temps au Québec

Le Bloc annonce les dossiers qu’il compte défendre au parlement au nom du Québec.

Le Bloc flaire l’air du temps au Québec et promet tout ce que les Québécois veulent entendre, sachant que le parti ne pourra pas former le prochain gouvernement. Sa plateforme n’offre pas une vision économique d’ensemble. Plutôt, le Bloc annonce les dossiers qu’il compte défendre au parlement au nom du Québec.


7/10

(6,8/10)

Minimaliste

Le parti conservateur donne l’impression qu’il aurait préféré ne pas avoir eu à réaliser une plateforme…

La plateforme économique du Parti conservateur est conforme à ses principes : remettre de l’argent dans les poches des contribuables et limiter l’interventionnisme de l’État. Le problème, c’est que la plateforme est un assemblage disparate de mesurettes ayant peu d’effet structurant sur l’économie canadienne.
Il s’agit surtout d’une série de petits cadeaux visant des clientèles précises. Le PCC n’offre aucune vision cohérente et intégrée de ce qu’il souhaite pour le Canada en matière de développement économique.
Plateforme assez paresseuse dans l’ensemble. On a l’impression que le parti aurait préféré ne pas avoir eu à préparer une plateforme…

Ceci dit, les Conservateurs proposent un plan de retour à l’équilibre budgétaire d’ici cinq ans. Enfin, un peu de rigueur budgétaire après quatre ans de gestion laxiste des Libéraux! Mais en même temps, le PCC promet 49 milliards $ de dépenses, ce qui l’oblige à couper dans l’aide étrangère et à prioriser les dépenses d’infrastructures notamment. Je ne suis pas certain que c’est là la meilleure façon d’assurer une saine gestion…
A noter : les Conservateurs offrent un plan environnemental de 33 pages, qui est plus complet que celui des Libéraux! Une première dans leur cas! C’est pour cette raison que je donne aux Conservateurs une meilleure note qu’il y a quatre ans. Mais malheureusement, c’est un plan qui a 15 ans de retard, car il ne tient absolument pas compte de l’urgence climatique. L’abolition de la taxe sur le carbone est un recul gravissime, puisque c’est de loin l’outil économique le plus efficace, selon la majorité des économistes, contre la lutte contre le réchauffement.


7,5/10

(7,7/10)

Plus de la même chose

Poursuite des mêmes politiques, mais aucune mesure phare..

Le Parti libéral présente une plateforme de 93 pages, un programme beaucoup plus exhaustif et complet que celui des Conservateurs. Mais dans le détail, il n’y a rien de très excitant. Aucune grande mesure phare.
Essentiellement, on promet de continuer sur la même ligne, en ajoutant des petites mesures additionnelles. Plusieurs de ces mesures sont tout au plus « mignonnes », mais sans effet structurant. Sur ce point, ça ressemble beaucoup à la collection de mesurettes de la plateforme du Parti conservateur. Il y a aussi beaucoup d’objectifs très généraux, sans détail.
La faiblesse majeure du plan libéral, c’est la continuation des déficits qui seront, en ajoutant les promesses de campagne, encore plus importants que prévus. Alors que l’économie se porte bien, est-il vraiment nécessaire de poursuivre cette stratégie de déficits? Est-ce que tous ces déficits sont justifiés par des investissements réellement structurant à moyen terme? Quel est le plan de gestion de la dette du gouvernement?


7/10

(7,4/10)

Le bon vieux NPD

Le plan d’un parti d’opposition..

Manifestement, le NPD a abandonné l’idée d’être au pouvoir le 21 octobre prochain. Le programme est d’un flou et d’un niveau de généralité digne d’un parti d’idée qui n’a pas vocation de former un gouvernement. A travers le flot de souhaits et d’intentions, il est difficile de percevoir des mesures très concrètes et détaillées. Essentiellement, on propose « d’aider », « de soutenir », « d’encourager », « d’appuyer »… et surtout d’élaborer des « politiques pancanadiennes » sur tous les sujets (façon de dire : nous verrons les détails plus tard). Le parti n’a même pas daigné présenter un cadre financier (en date du 11 octobre).
Dans ces conditions, le NPD aurait pu au moins se montrer plus original. Or, je ne note aucune mesure particulièrement créative qui aurait méritée un de ma part…
Le NPD est retourné à son ADN naturel, avec un programme à gauche ambitieux certes, mais peu créatif et peu détaillé.


7,2/10

(6,5/10)

Un plan environnemental solide, complet, cohérent et réalisable

C’est ambitieux, mais à la hauteur de l’urgence climatique.

Sans surprise, le Parti vert présente un plan vert complet, cohérent et exhaustif. Il est évidemment très ambitieux, mais néanmoins réalisable d’un point de vue économique. Il touche vraiment tous les aspects de la transition énergétique. Comme économiste, je perçois que le Parti vert a voulu démontrer que son plan n’est pas un ramassis de vœux pieux ou de mesures utopistes. Au contraire, d’un point de vue économique, le plan se tient, et son niveau d’ambition est entièrement justifié par l’urgence climatique. L’état de la situation de la planète ne peut plus se satisfaire de demi-mesures…
Par contre, sur d’autres enjeux, le PV présente quelques mesures vraiment contre-productives sur le plan économique, telles que la « taxe robots » ou l’intention de ne plus soutenir les premiers acheteurs de maison.
Ceci dit, je note plusieurs bonnes idées dans leur programme.


 

 

Faits saillants

• Péréquation verte : modifier le régime fiscal et la péréquation pour y inclure des incitatifs concrets à lutter activement contre les changements climatiques.

• Subventions aux pétrolières. Couper les subventions aux pétrolières et aux énergies fossiles.

• Taxe « GAFA ». Imposer la TPS aux multinationales du web ainsi qu’une redevance de 3 % sur leur chiffre d’affaires au Canada.

• Pénuries de main-d’œuvre. Différentes mesures pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre.

• Création d’un CRTC québécois.


  • Réduction d’impôt pour les revenus inférieurs à 47 630 $
  • De nombreuses bonifications/création de crédits d’impôt variés
  • Abolition de la taxe carbone
  • Création d’un Corridor énergétique national

  • Pas d’impôt fédéral sur la première tranche de 15 000 $ de revenus en augmentant le montant personnel de base de près de 2 000 $ pour les personnes gagnant 147 000 $ ou moins par année.
  • Planter un deux milliards d’arbres au cours de la prochaine décennie
  • Incitatif à l’achat d’une première propriété : jusqu’à 10 % de remise sur le prix d’achat d’une première maison.
  • Allocation canadienne pour enfants. Bonification de 15 % pour les enfants de moins d’un an.

  • Assurance-médicaments publique et universelle. Instauration d’un régime national d’assurance-médicaments.
  • Programme pancanadien, public et universel de services de garde
  • Passer à l’électricité sans carbone net d’ici 2030 et à 100 % sans émissions d’ici 2050.
  • Augmentation de la taxation pour les plus riches
  • Frais de téléphonie cellulaire. Plafonnement des prix + Éliminer plafonds pour les données
  • Créer 500 000 logements sociaux et abordables de qualité.

  • Un plan vert complet, cohérent, exhaustif, nécessaire, réaliste et réalisable.
  • Augmentation de la fiscalité sur les grandes entreprises et les riches.
  • Éliminer les frais de scolarité.
  • Accroître la concurrence dans l’offre de services cellulaires et Internet.
  • Revenu minimum garanti. Introduire un revenu minimum garanti.
  • Limitation des frais bancaires et des taux d’intérêt sur les cartes de crédit.
  • Assurance-médicaments universelle : instauration d’un régime d’assurance-médicaments.

 

 

Points positifs et négatifs

 

 

Points positifs

  • Les mesures pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre, le Bloc étant le seul parti à traiter de cet enjeu majeur pour les PME.
  • Des mesures pour favoriser la relève d’entreprise dans les PME et le secteur agricole.

 

Points négatifs

  • Plutôt que d’offrir une vision d’ensemble du développement économique, le Bloc ne traite que d’enjeux qui sont dans l’air du temps au Québec.
  • La péréquation verte, qui a pour effet de « punir » les provinces productrices d’énergies fossiles, mais qui n’offre aucun plan crédible pour réduire significativement les émissions au Québec.

 


Points positifs

  • Le souci de revenir à une certaine rigueur budgétaire, après des années de déficit sous les Libéraux.

 

 

Points négatifs

  • Plan environnemental qui ne répond absolument pas à l’urgence climatique.
  • Aucune vision d’ensemble, cohérente et intégrée, du développement économique du Canada.

 


Points positifs

  • Fonds pour l’énergie propre, de 5 milliards $, qui servira à financer l’électrification des industries canadiennes.

 

Points négatifs

  • Expansion des dépenses, donnant lieu à des déficits jusqu’en 2023-2024 au minimum.

 


Points positifs

  • Le plan pour la réduction des émissions de CO2, incluant une Banque canadienne pour le climat.
  • Plan ambitieux sur le plan social (assurance-médicament, programme canadien de service de garde, logement social, extension de l’assurance-maladie, etc.).

Points négatifs

  • Le flou et le niveau de généralité du programme.
  • Les mesures concernant les frais de services cellulaires, qui risquent d’être inefficaces.

 


Points positifs

  • Un plan vert complet, cohérent, exhaustif, nécessaire, réaliste et réalisable.

Points négatifs

  • Limiter le soutien aux acheteurs d’une première maison.
  • L’imposition d’une « taxe robots ».

 


SAQ: non à la privatisation, oui aux cavistes, La Presse

Article d’opinion, La Presse, 11 mai 2019

SAQ: non à la privatisation, oui aux cavistes

Il y a un entêtement à considérer le débat sur la Société des alcools du Québec (SAQ) uniquement à l’aune de la privatisation. Personne ne propose cette option, ni la CAQ dans ses propositions électorales, ni le précédent gouvernement libéral, ni même l’Institut économique de Montréal !

Pour lire la suite: www.lapresse.ca/debats/opinions/201905/10/01-5225644-saq-non-a-la-privatisation-oui-aux-cavistes.php?fbclid=IwAR0k2LMfMKRKE86NC3f5-I8eMdla-jA4MPvuUJKErQcbGH484gjnnhNxTvk

«Ça prend une stratégie régionale», Le Nouvelliste

«Ça prend une stratégie régionale»

Marc Rochette, Le Nouvelliste, 5 avril 2019

«Ça prend une stratégie régionale»

Trois-Rivières — «Les jeunes milléniaux vont vouloir s’intégrer d’abord à une entreprise et cette entreprise doit être attractive. Il faudrait donc du marketing territorial en mettant de l’avant les entreprises qui sont dynamiques, qui exportent, qui innovent, qui ont des belles ressources humaines. Ça prend une stratégie régionale».

Pour lire la suite: www.lenouvelliste.ca/affaires/ca-prend-une-strategie-regionale-9dac4fab1f70677f25af85153760b311?utm_campaign=lenouvelliste

Analyse Twitter du Budget du Québec 2019

Analyse Twitter du Budget du Canada 2019

Les facteurs d'attraction de la Mauricie

Pénuries de main-d’œuvre et marketing territorial: les facteurs d’attraction de la Mauricie

Présentation des résultats d’une enquête exclusive sur les facteurs d’attraction de la main-d’œuvre en Mauricie, auprès de 748 étudiants universitaires inscrits dans des universités de Montréal et de Québec. Cette étude montre que les principaux déterminants de l’attraction d’une région sont les facteurs liés aux entreprises, et en particulier leurs pratiques de gestion des ressources humaines. De plus, l’alignement stratégique de la Mauricie en matière d’attraction de la main-d’œuvre est relativement faible, en conséquence de son manque de notoriété, et de fausses perceptions des jeunes de Montréal et de Québec envers la région.

Pour lire le rapport complet: Les facteurs d’attraction de la main-d’œuvre en Mauricie

Pour visionner la présentation Powerpoint: Facteurs attraction en Mauricie (8 avril 2019)

Facteurs attraction en Mauricie (8 avril 2019)

Élections Québec 2018: Comparaison des programmes économiques

 Évaluation Élections 2018 Image

Élections Québec 2018

Mon évaluation des plateformes économiques

Frédéric Laurin, PhD en économie
Professeur en économie, École de gestion, Université du Québec à Trois-Rivières, Chercheur à l’Institut de recherche sur les PME (INRPME)

Voici une analyse des engagements électoraux en matière de développement économique des quatre grands partis politiques provinciaux du Québec.

Je donne une note sur 10 au programme de chaque parti selon la capacité de ses engagements électoraux à concrètement et efficacement améliorer la situation économique du Québec en matière de développement économique.

Aussi, je donne un smiley-147407_640 pour les propositions que j’apprécie particulièrement et un disapprove-149251_640 pour les propositions qui me semblent être de mauvaises idées.

Pour certaines mesures, j’ajoute aussi un commentaire éditorial en caractère rouge italique.

Mise en garde : cette évaluation découle d’une initiative neutre et non partisane. Elle ne présume aucunement de mes allégeances politiques ni de mon vote le 1er octobre.

Note : il y a d’autres thèmes extrêmement importants dont on doit tenir compte pour faire un choix éclairé aux élections du 1er octobre (santé, l’éducation, etc.). Notamment, j’aurais souhaité ajouter le développement durable à ces critères, un enjeu crucial pour le Québec. On pourrait dire que tous ces sujets affectent l’économie d’une façon ou d’une autre. Mais je me concentre uniquement sur les aspects de développement économique parce que 1) je n’ai pas les compétences pour procéder à l’analyse des autres sujets; je laisse à d’autres commentateurs le soin de le faire; 2) je n’ai pas le temps de décortiquer l’ensemble des plateformes électorales au-delà de l’aspect développement économique.

Ma note sur 10 des plateformes économiques

CAQ

7,4/10

PLQ

7,5/10

PQ

7,9/10

QS2

6,5/10

Appréciation générale

(entre parenthèse, la note aux élections de 2014)

CAQ

7,4/10

(8/10)

Vision intéressante, mais pas assez détaillée

La CAQ est-elle prête pour le pouvoir?

La CAQ se donne comme objectif de rattraper le niveau de richesse des provinces voisines, notamment l’Ontario, par une série de mesures touchant le développement régional et le soutien à divers secteurs d’activité (nouvelles technologies, secteur agro-alimentaires, mines, foresterie, etc.). Ses propositions reprennent les idées du Projet Saint-Laurent. Avec ce projet, François Legault offre une vision du développement économique originale et intéressante. Mais en même temps, j’avais critiqué plusieurs éléments du Projet Saint-Laurent dans un Blogue économique. Le plan d’ensemble est intéressant, mais, dans le détail, il ne semblait pas bien comprendre les fondements du développement économique. J’écrivais ceci : « le projet de la CAQ pointe dans la bonne direction. Mais ce n’est pas suffisant. Pour un parti qui n’a pas d’expérience de gouvernance, la CAQ doit absolument démontrer qu’elle est prête à assumer le pouvoir ». La plateforme économique de la CAQ version 2018 pointe aussi dans la bonne direction. Le diagnostic est souvent juste et pertinent. Le problème, c’est le souci du détail. Un grand nombre de propositions me semblent soit très vagues, soit déjà mises en œuvre. A plusieurs reprises dans mon analyse, je me demande donc ce que la CAQ souhaite apporter comme changement exactement. Je crains que de nombreuses propositions n’aient qu’un impact minime compte tenu l’existence de politiques similaires déjà mises en œuvre d’une façon ou d’une autre. L’objectif de la CAQ de rattraper le niveau économique de l’Ontario risque d’être plus long que prévu!


PLQ

7,5/10

(6/10)

Dans la continuité...

Le PLQ compte poursuivre des stratégies déjà mises en œuvre. Peu de nouvelles mesures en développement économique.

Le PLQ est au pouvoir et son intention est de poursuivre la stratégie économique développée à titre de gouvernement dans les dernières années.

C’est l’avantage d’être au gouvernement.

Plusieurs plans gouvernementaux touchant le développement économique ont déjà été annoncés ou mis en œuvre. Sans être excessivement ambitieux, ce sont des plans essentiellement cohérents et pertinents, allant dans la bonne direction, et utiles pour l'économie du Québec.

Mais, en revanche, il y a peu de nouvelles mesures, le PLQ s’appuyant sur ces politiques gouvernementales déjà annoncées. C’est un peu pépère et ennuyant comme programme. Le PLQ manque d’inspiration…Pour toutes ces raisons, j'accorde la moyenne au PLQ, soit 7,5/10

Le programme ressemble beaucoup à celui de la CAQ, mais il est plus précis. C’est peut-être l’avantage d’être au gouvernement. Ça n’empêche pas le PQ (voir mon commentaire sur ce parti) d’avoir un programme très détaillé et précis. sans être au gouvernement.

J’accorde une meilleure note (de peu) au PLQ par rapport à la CAQ pour ce souci du détail et parce que le PLQ prend vraiment au sérieux l’enjeu crucial des pénuries de main-d’œuvre.


PQ

7,9/10

(8,5/10)

Un programme très détaillé, mais touffu

Le PQ propose une plateforme économique très détaillée et un cadre financier crédible. Mais on peine à trouver une ligne directrice claire.

Le PQ présente une plateforme et un cadre financier extrêmement détaillés, bien davantage que ceux de la CAQ et du PLQ. Sa plateforme est aussi un peu plus ambitieuse.

Évidemment, le PQ a une fâcheuse tendance à faire de l’activisme gouvernemental tout azimut. On ne sent pas une ligne directrice claire en matière de développement économique, sauf peut-être en ce qui a trait à l'économie numérique. C’est une plateforme touffue qui va dans tous les sens. Je suis certes un partisan du volontarisme politique, mais je crains une surenchère d’initiatives étatiques éclatées, dans des domaines divers, sans une réelle stratégie cohérente et interreliée.

Ceci dit, je lève mon chapeau à sa vision du développement régional, et surtout son plan de décentralisation. Ce plan, très détaillé et crédible, s’approche sensiblement de mes propres propositions sur le développement régional. Ils répondent tout à fait aux enjeux régionaux. C’est assez ambitieux.

Mais on verra si le PQ aura le courage d’aller jusqu’au bout de cette ambition s’il est élu.


QS2

6,5/10

(3,5/10)

Au pays des licornes et des Calinours

QS a vraiment fait un énorme travail pour crédibiliser sa plateforme économique. Plusieurs bonnes idées. Mais tout s'écroule avec son cadre financier simplet et surréaliste.

QS a vraiment fait tout un travail pour bonifier et crédibiliser son programme économique. Les tirades archaïques romantico-révolutionnaires ont été retirées.

De plus, on y trouve plusieurs très bonnes idées, notamment en matière de décentralisation régionale, de transport urbain, d’accès à internet, de conciliation travail-famille, de transition énergétique et de taxes foncières.

Résultat : ma note passe de 3,5 à 6,5 /10.

Mais en même temps, le programme contient de nombreuses fausses bonnes idées. Par exemple, la nationalisation des entreprises de transports interrégionaux par autobus n’est pas utile pour réaliser l’objectif souhaité.

De plus, QS ne présente pas vraiment une vision intégrée et complète du développement économique. Par exemple, peu de mesures touchent les PME et l’innovation. Rien sur les exportations et l’entrepreneuriat.

QS pourra arguer que son plan de transition énergétique (que je considère comme étant nécessaire) est un plan de développement économique. Oui c’est un plan qui a des impacts positifs sur plusieurs secteurs économiques, mais non ce n’est pas une vision intégrée du développement.

QS présente à la fois le programme le plus long, et le plus vague. C’est une longue liste de tout ce que QS aimerait changer dans la société. C’est facile de proposer mer et monde quand on sait qu’on ne se fera pas élire, tout en disant que l’argent viendra des riches et des grandes corporations. Il y a là une facilité intellectuelle que je n’apprécie pas. Le vrai courage politique, c’est de faire des choix, des arbitrages et se donner des priorités. Dans le monde magique de QS, on peut tout promettre à la fois. J’aime beaucoup son plan de transition énergétique. Il me semble que ça devrait être la priorité en l’appuyant sur un financement crédible.

Il est important d’avoir un parti de gauche crédible, pour le bien de la pluralité politique, mais aussi parce que QS porte une partie des espoirs de la jeunesse qu'il ne faut pas décevoir à terme. On peut être à gauche et économiquement crédible. Je leur souhaite de travailler avec de réels économistes pour les prochaines élections.


Faits saillants

CAQ

Rattraper le niveau de richesse des provinces voisines, notamment l’Ontario

Décentralisation : plus de pouvoirs et d’autonomie pour les régions

Industrie maritime : Projet Saint-Laurent. Tirer profit du fleuve et redynamiser cet important secteur économique au Québec (tourisme, transport, pôles logistiques)

Créer des zones d’innovation dans les régions. Favoriser l’émergence de nouveaux secteurs technologiques et industriels. Encourager les entrepreneurs qui se démarquent et la collaboration universités-entreprises.

Réduction des niveaux d’immigration pendant quelques années

Simplification du régime fiscal : une seule déclaration à remplir pour les deux ordres de gouvernement, administrée par Québec.


Faits saillants

PQ

• Décentralisation : construire avec les régions une loi-cadre sur la décentralisation et la régionalisation.

• Économie verte : stratégie de transformation industrielle vers l’économie verte

• Politique de souveraineté alimentaire

• Stratégie pour soutenir l’économie numérique

• Hausser le salaire minimum à 15 $ de l’heure d’ici octobre 2022

• Prix de l’essence : créer un Bureau de la protection des consommateurs du Québec (BPCQ). Première mission : enquêter sur le prix de l’essence.

• Réduire le coût du transport aérien : imposer un prix plancher pour les billets d’avion pour les vols régionaux + casser le monopole d’Air Canada

• Caisse de dépôt et placement du Québec : modifier sa mission dans le cadre d’une stratégie de « nationalisme économique »


Faits saillants

PLQ

Augmenter quelque peu les niveaux d’immigration dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

Outre l’immigration, plusieurs mesures pour contrer les pénuries de main-d’œuvre

Réduction du fardeau fiscal des PME 

Continuation de plusieurs politiques gouvernementales déjà mises en œuvre : compétitivité des entreprises et industrie 4.0, plan d’action en entrepreneuriat, économie numérique, réussite en éducation et en enseignement supérieur, Stratégie québécoise de l’exportation, etc.


Faits saillants

QS2

• Créer l’Agence du transport interurbain (nationalisation des compagnies privées de transport)

• Création de conseils régionaux de développement (CRD)

• Créer RÉSEAU QUÉBEC : Nationalisation de la distribution Internet

• Gratuité scolaire du préscolaire jusqu’à l’université (élimination des frais scolaires)

• Hausser le salaire minimum à 15 $ de l’heure

• Extension des congés de travail (vacances, congés parentaux, journées de maladie, etc.)

• Projet-pilote de revenu minimum garanti dans plusieurs municipalités

• Immigration : faciliter l’intégration et bonifier les droits des travailleurs étrangers.

• Plan de transition énergétique


Points positifs et négatifs

 

 

CAQ

Points positifs

• Plusieurs mesures pertinentes qui touchent le développement régional

• Plus de pouvoirs et d’autonomie pour les régions. C’est cohérent avec mes propositions.

Points négatifs

• Le diable est dans les détails et j’espère que la CAQ dispose d’un plan de mise en œuvre de ses politiques plus détaillé et structuré s’il arrive au pouvoir.

• Dans un contexte de graves pénuries de main-d’œuvre, ce n’est certainement pas le bon moment de réduire le nombre d’immigrants. Je préfère nettement une grande stratégie pour mieux choisir les immigrants et pour faciliter encore davantage leur intégration. Pas moins d’immigrants, mais mieux choisir et mieux intégrer.

PLQ

Points positifs

• Le gouvernement a mis en œuvre plusieurs stratégies touchant le développement économique qui, sans être excessivement ambitieuses, sont cohérentes et pertinentes. Mais ce sont des mesures déjà existantes.

• Le PLQ prend au sérieux l’enjeu des pénuries de main-d’œuvre.

Points négatifs

• Il y a très peu de nouvelles mesures, le PLQ comptant sur les plans gouvernementaux déjà annoncés ou mis en œuvre. On aurait pu s’attendre à une stratégie beaucoup plus ambitieuse de la part d’un gouvernement qui doit faire oublier les dégâts causés par l’austérité budgétaire.

PQ

Points positifs

• Le plan de décentralisation régionale : ambitieux, crédible et répondant aux défis régionaux.

• Le PQ a étonnamment une approche très pragmatique de l’immigration dans un contexte de pénuries de main-d’œuvre. Il propose plusieurs mesures pour attirer des immigrants en région notamment.

Points négatifs

• A part l’économie numérique et l’éducation, le programme du PQ parle peu d’innovation.

• Le programme du PQ contient beaucoup de mesures et d’objectifs, qui sont décrit par des verbes tels que « soutenir », « favoriser », « augmenter », « mettre en œuvre » … Je crains une surenchère d’initiatives étatiques éclatées, dans des domaines divers, sans une réelle appréciation de l’efficacité réelle de ces mesures.

QS2

Points positifs

• Prend les grands moyens pour assurer un réseau internet et cellulaire, ainsi que du transport interrégional partout sur le territoire.

• Le transfert de points d’impôt aux municipalités pour réduire leur dépendance aux taxes foncières.

• Création de conseils régionaux de développement (ressusciter les Conférences des élus abolies par le PLQ).

Points négatifs

• QS ne propose pas une réelle vision intégrée du développement économique. Peu de choses pour les PME et l’innovation. Rien pour l’exportation et l’entrepreneuriat.

• Des nationalisations qui sont mal conçues ou inutiles, alors qu’il existe des moyens plus simples et moins intrusifs pour atteindre, avec plus d’efficacité, les mêmes objectifs.

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