Analyse Twitter du budget 2025 du Gouvernement du Québec

Retrouvez ici tous mes gazouillis de mon analyse BlueSky en direct du budget 2025 du Gouvernement du Québec, le mardi 25 mars 2025 dès 16h20.

Mon analyse en direct du budget du Québec sur @bsky.app et sur fredericlaurin.com/budget2025-q… à partir de 16h20 demain mardi 26 mars! #grosDéficit #DonaldTrump #Ouille #Québec

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 24 mars 2025 à 15:40

#BudgetQc2025 Et c'est parti pour mon analyse en direct du budget du Québec ici sur BlueSky!

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:17

#Budgetqc2025 Une déficit record de 13,6 milliards $, soit 2,2% du PIB.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:22

#Budgetqc2025 Déficit de 13 milliards $, mais ceci inclut les paiements au Fonds des génération + provision pour éventualités de 8,5 G$. C'est quand même ÉNORME!

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:24

#Budgetqc2025 Malgré un déficit record, la croissance des dépenses sera de 1,8% seulement cette année, soit MOINS que l'inflation. C'est une forme d'austérité ça. Économie, Innovation et Énergie -6,9%; Transports et Mobilité durable -3.5%; Environnement changements climatiques 0%.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:28

#Budgetqc2025 Faible croissance des dépenses de 1,8% avec quand même un gros déficit: c'est la folie dépensière de l'an passé qui fait mal avec une croissance des dépenses de 8,4%. Le ménage budgétaire aurait dû être fait l'an passé, quand tout allait bien…

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:31

#Budgetqc2025 Le budget du gouv. du Québec n'est pas en ordre de bataille pour confronter les tarifs douaniers de Donald. Le ménage des finances publiques aurait dû être fait entre la fin de la pandémie et maintenant… On regrette aujourd'hui les chèques de 500$ envoyés pour rien aux contribuables.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:35

#Budgetqc2025 Infrastructures: accélération des dépenses (+7%). On en a besoin au Québec et excellente façon de combattre la récession de Donald.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:37

#Budgetqc2025 Poursuite de l’examen des dépenses budgétaires visant à améliorer l’efficacité du gouvernement: on parle de 3 milliards en 2030. Mais rien avant??? Il y a urgence!

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:42

#Budgetqc2025 L'atteinte de l'équilibre budgétaire repoussée à 2029-2030…. si Donald ne crée pas plus de dommages à l'économie canadienne et mondiale…

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:46

#Budgetqc2025 Menace de tarifs de Donald: 4,1 milliards $ en soutien temporaire pour les entreprises québécoises: diversification des marchés, investissements et marketing produit du Québec.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:47

#Budgetqc2025 604,1 millions $ pour stimuler l’innovation et sa commercialisation. On abolit plusieurs des nombreux crédits d'impôts aux entreprises et on crée à la place un nouveau crédit d’impôt pour la recherche, l’innovation et la commercialisation (CRIC).

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:51

#Budgetqc2025 Exporter ailleurs qu'aux USA: 15,8 millions $ aux ORPEX (organismes régionaux de promotion des exportations) et à IQ pour accompagner les entreprises dans leur projet d'exportation. Excellente idée!!! #DiversificationdesMarchés

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 16:59

#Budgetqc2025 Innovation au Québec: de l'$$ pr la zone d’innovation Technum Québec, la Stratégie qc des sciences de la vie, le MILA (IA à Montréal) et Finance Montréal, mais rien pour la Vallée de la transition énergétique (VTÉ) en Mauricie et Centre-du-Québec.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 17:07

#Budgetqc2025 Soutenir l’accès au logement: 302,6 millions $ sur 5 ans. Il me semble que c'est des peanuts face à la crise du logement et de l'itinérance…

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 17:19

#Budgetqc2025 Presque rien de plus pour le milieu culturel (qui crie famine)… sauf si c'est pour "valoriser la culture et le patrimoine québécois". Un peu étroit comme vision culturelle…

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 17:23

#Budgetqc2025 je cherche et je cherche quelque chose de croustillant dans le budget. À date, rien de très excitant pour le contribuable… sauf des dettes!

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 17:27

#Budgetqc2025 Record absolu: j'ai terminé la lecture du budget à 17h28. Habituellement, c'est vers 18h30. C'est pour vous dire comment il y a peu de matière cette année… Bref, un budget de crise qui n'annonce rien de bien spectaculaire, sauf un déficit record.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 17:30

#Budgetqc2025 Ceux et celles qui espéraient plus en environnement, en culture, en logement et en éducation seront déçus.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 17:32

#Budgetqc2025 Circulez, il n'y a rien à signaler. Budget beige d'un ministre qui doit affronter une crise (les tarifs de Donald) mais qui n'a aucune marge de manœuvre (ménage pas fait). Résultat: aucune annonce majeure.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 17:40

#Budgetqc2025 Culture: augmentation du financement du CALQ à 200 millions. Le milieu de la culture approuve. ici.radio-canada.ca/nouvelle/215…

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— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 17:55

#Budgetqc2025 400 millions $ pour soutenir les entreprises fragilisées par la guerre tarifaire de Donald (prêt pour soutenir en liquidité). Ça va être nécessaire, mais il faudra après travailler sur la productivité et la diversification des marchés.

— Frédéric Laurin (@fredericlaurin.bsky.social) 25 mars 2025 à 17:59

Budget Canada 2024

Analyse Twitter du budget 2024 du Gouvernement du Canada

Retrouvez ici tous mes gazouillis de mon analyse Twitter en direct du budget 2024 du Gouvernement du Canada, le mardi 16 avril 2024 dès 16h20.

Budget Québec 2024

Analyse Twitter du budget 2024 du Gouvernement du Québec

Retrouvez ici tous mes gazouillis de mon analyse Twitter en direct du budget 2024 du Gouvernement du Québec, le mardi 13 mars 2024 dès 16h20.

Budget Canada 2023

Analyse Twitter du budget 2023 du Gouvernement du Canada

Retrouvez ici tous mes gazouillis de mon analyse Twitter en direct du budget 2023 du Gouvernement du Canada, le mardi 28 mars 2023 dès 16h20.

Budget Québec 2023

Analyse Twitter du budget 2023 du Gouvernement du Québec

Retrouvez ici tous mes gazouillis de mon analyse Twitter en direct du budget 2023 du Gouvernement du Québec, le mardi 21 mars 2023 dès 16h30.

Analyse Twitter du budget 2022 du Gouvernement du Québec

Retrouvez ici tous mes gazouillis de mon analyse Twitter en direct du budget 2022 du Gouvernement du Québec, le mardi 22 mars dès 16h30.

Donald Trump se trompe moralement et économiquement

Donald Trump se trompe moralement et économiquement (encore une fois…)

Donald Trump se trompe moralement et économiquement

Le Président des États-Unis Donald Trump, fidèle à sa réputation, a émis des doutes sur  la pertinence de la grande pause économique pour permettre le confinement des gens pendant la crise de la Covid-19.

Implicitement, il fait un ignoble calcul coût-bénéfice : est-ce que le gigantesque coût de la pause économique en vaut la chandelle? Ceci revient à balancer le coût économique avec le bénéfice de sauver des vies. C’est totalement discutable sur le plan moral. Mais surtout, M. Trump se trompe totalement dans son calcul, et j’essaie de le démontrer ici.

Évidemment, il n’est pas question de mettre un prix sur la vie des gens. D’abord, j’en suis incapable. Ensuite, c’est une question davantage philosophique qu’économique.

Comme le disait le gouverneur de l’État de NY, Andrew Cuomo, « ma mère n’est pas « expendable », c’est-à-dire qu’elle n’est pas une variable coût dans une colonne de chiffres dans le bilan d’une entreprise.

Néanmoins, on peut faire quelques petits calculs du pouce pour donner quelques idées de grandeur. Tout est dans le tableau ci-dessous. Je précise que cet exercice n’a aucune valeur scientifique, et pose d’importantes problématiques méthodologiques. Malgré tout, ces calculs nous permettent de mieux comprendre les conséquences économiques d’une inaction sanitaire en comparaison avec le coût de l’arrêt des activités économiques non-essentielles.

1. Conséquences de la pause des activités économiques non-essentielles

  • L’arrêt de la production du Québec sur trois mois équivaut à un PIB de 43 milliards $. Le PIB annuel du Québec est de 435 milliards $. On estime que 40% de l’économie est actuellement à l’arrêt selon Francis Vaille dans un article dans La Presse. Si on suppose un arrêt de trois mois, cela donne un PIB de 43 milliards $.

Ce chiffre est probablement à la fois sous-estimé et sur-estimé*. Sous-estimé parce qu’il ne tient pas compte des faillites d’entreprise que la pause risque de causer. Sur-estimé parce que, pour de nombreuses entreprises, cette pause ne représente qu’un délai dans la livraison de ses produits qui seront livrés après la fin du confinement. Elles ne perdent pas nécessairement des contrats…

COÛT TOTAL de la pause économique: 43 milliards $

2. Conséquences de la Covid-19 au Québec si on ne fait rien

  • On estime que 30% à 70% de la population pourrait être contaminée si la pandémie se traduit par une transmission généralisée au pays. J’ai pris ces pourcentages comme représentant la situation du pire, en ne faisant rien.
  • Augmentation drastique du nombre de morts. Sans la politique stricte de confinement, on pourrait alors se retrouver avec un nombre effarant de mortalités, se chiffrant entre 45 000 à 200 000 morts, juste au Québec.

C’est horrible humainement. Inacceptable. C’est un coût moral et psychologique énorme. Minimalement, en termes économiques, ces individus contribuent à l’économie pendant le nombre d’années qu’ils ont encore à vivre. En prenant un salaire médian québécois de 33 000$ (selon l’Institut de la statistique du Québec), un taux d’inflation de 2% annuellement et une espérance de vie de 15 ans en moyenne à partir du moment où le virus est contracté, c’est une perte de 570 883$ par personne sur 15 ans.

  • Augmentation du nombre de malades. Chaque malade représente un travailleur qui perd 2 semaines de travail pour arrêt de maladie. Un employé absent n’est pas toujours remplaçable par une autre personne, en fonction de ses expertises, connaissances et savoir-faire. Imaginez un très grand nombre de malades au même moment dans une entreprise. Celle-ci ne pourra pas remplacer ces employés et sera dans l’impossibilité de fonctionner à plein régime, même sans confinement. Si on ne fait rien, on peut donc prévoir de grandes perturbations dans les entreprises, dues à un grand nombre d’absences de maladie au même moment. Avec un salaire annuel médian de 33 000$, ça fait une perte de 1 375$ par personne sur deux semaines. Pour tenir compte des perturbations au sein de l’entreprise, j’ajoute un facteur multiplicateur de 2 (deux fois 1 375$), pour un total de 2 750$ par entreprise et par personne malade.
  • Tous ces impacts individuels ont un effet multiplicateur sur l’ensemble de l’économie. Une personne qui consomme moins, par manque de revenu, réduit les ventes des petits commerces, qui eux-mêmes doivent couper dans les commandes à leurs fournisseurs, qui eux-mêmes ont moins de revenus, et réduisent eux aussi leurs commandes, et ainsi de suite. Cela a un effet qui fait boule de neige  et qui s’empire….
  • Au total, si on additionne le coût économique de la mortalité avec le coût des congés de maladie, ajouté à l’effet multiplicateur, on arrive à un coût total qui varie entre 183 milliards $ et 857 milliards $.
  • Ce calcul des pertes n’inclut pas les faramineux coûts du système de santé pour soigner ce très grand nombre de malades en même temps.
  • Et mon calcul exclut les coûts moraux, sociaux et psychologiques, pour la famille et les amis des malades et défunts, mais aussi pour l’ensemble de la société, sans compter que je ne sais pas comment calculer le prix de la vie humaine (et je ne veux pas faire ce calcul), qui est bien plus important que tous ces chiffres que j’évoque ici….

COÛT TOTAL de ne rien faire: entre 183 milliards $ et 857 milliards $

On voit que le coût de la politique de pause économique (confinement), de 43 milliards $, est bien inférieur aux coûts de ne rien faire, soit entre 183 et 857 milliards $.

Conclusion : Donald Trump se trompe fondamentalement, autant sur le plan économique que moral… encore une fois.

* Note : je n’ai pas mis d’effet multiplicateur. On ne peut pas avoir un effet négatif sur des entreprises qui sont, de toute façon, à l’arrêt. Et comme je l’explique dans ce blogue économique, la reprise économique risque d’être assez forte quand nous sortirons du confinement. Même si j’ajoutais un effet multiplicateur, les ordres de grandeur sont tels que cela ne changerait en rien mes conclusions.

Analyse coût bénéfice confinement Covid19

Le développement économique régional au Québec : une réflexion sur le «orgware»

Le orgware: une piste de réflexion sur l’organisation du développement économique au Québec.

https://forumqc.quebec/textes/le-developpement-economique-regional-au-quebec-une-reflexion-sur-le-orgware

Et la présentation PowerPoint: une réflexion sur le « orgware »

La culture et les arts: Vecteurs de développement et de diversification économique

La culture et les arts: vecteurs de développement et de diversification économique

La culture et les arts: vecteurs de développement économique régional

La culture et les arts: Vecteurs de développement et de diversification économique

Ma présentation au colloque Les Arts et la Ville sur l’impact des arts et de la culture sur le développement socio-économique des régions.

Présentation Powerpoint, cliquez ici: Culture et développement économique (Juin 2017).

Et mon article dans Le Nouvelliste, 30 décembre 2017

Les arts, la culture et la beauté: étonnants moteurs du développement économique pour la Mauricie